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Plateforme ouverte du patrimoine

La toilette de la Sultane

Identification du bien culturel

N°Inventaire

A.803 ; BA1 214 H 155 (Ancien numéro de classement)

Domaine

Dénomination

Titre

La toilette de la Sultane

Précision auteur

Saint Ambreuil, 1868 ; Neuilly-sur-Seine, 1926

Ecole-pays

France

Période de création

Millésime de création

1896

Matériaux - techniques

Mesures

H. en cm 183 ; l. en cm 263 ; Pr. en cm 3

Inscriptions

signature, date, inscription

Précisions inscriptions

Signé en rouge ; A. Déchenaud ; Daté en rouge ; 1896 ; Un chiffre au centre du bord supérieur : 72 ; Un chiffre contre le bord inférieur droit

Contexte historique

Historique

En cette fin du 19e siècle, Adolphe Déchenaud n'a pu échapper à l'orientalisme qui sévissait d'une manière outrancière, même si, antérieurement, ce genre fut magnifié par le génie romantique, puisant lui-même sa force dans le 18e siècle humaniste. Il est vrai que le choix, pour la première fois en 1850, comme sujet du prix de Rome d'un thème orientaliste, n'allait pas, par son académisme, favoriser une invention soutenue, mais bien plus un conservatisme, rendant rapidement le genre détestable. De sorte que le mal sera durable, mêlant des sentiments et des relents d'abominations par le regard porté sur la population orientale, soutenu malheureusement, entre autre, par une approche caricaturale colonialiste. En 1893, le Salon des peintres orientalistes s'inscrit dans la proximité de l'Exposition Universelle, revendiquant ainsi, peut-être, une ultime reconnaissance. Déchenaud peint ce tableau en 1896, donc bien dans la mouvance de cette école, jouant des poncifs de celle-ci en terme de représentations établies. Tout cela se définit par une certaine théâtralité dans le jeu des oppositions contrastées, telles que la blanche Sultane toilettée par la noire servante, comme une ' étrange interprétation ' du pur et de l'impur. La délicate carnation de la Sultane fait écho à la pâle blancheur des étoffes du lit dans la somptueuse beauté de la lumière, laissant la jeune domestique, à genoux dans un premier plan de servitude, se fondre malgré elle dans l'obscur rideau d'arrière-scène du tableau. JCC

Informations juridiques

Statut juridique

propriété de la commune, don manuel, Mâcon, musée des ursulines

Date acquisition

1933

Ancienne appartenance

Roux Constant, M. et Mme, 19e siècle (1e moitié)

Informations complémentaires

Exposition

Collection à nu, 22/01 - 24/03 2003

Bibliographie

Cahiers d'inventaire n° 6/7, nu, histoire, 2005

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