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Plateforme ouverte du patrimoine

Porte, lit-clos (élément)

Identification du bien culturel

N°Inventaire

R.885.9.1 ; 105 (Numéro de dossier) ; 11 903 (Inventaire Guey (1913))

Période de création

Millésime de création

1630

Matériaux - techniques

Mesures

H. 80.5 ; l. 67.1 ; E. 2.7

Inscriptions

date, inscription

Précisions inscriptions

1630 ; M : I : BOTOREL. NORE : & : A : BARRE : SA - FAM. ; HOM : MEMENTO : MORI

Description

Porte de lit-clos composée de deux panneaux. Sur celui de la partie supérieure, un cour ajouré, laisse passer l'air

Précisions sujet représenté

Sur le panneau supérieur, deux anges entourent et soutiennent un coeur entouré de feuillage et surmonté d'une fleur de lys. Sur le panneau de la partie inférieure, une scène de la Passion : Le Christ sur la croix est entouré d'une femme priant, les mains jointes, à genoux (à gauche) et d'un homme, de trois-quarts de profil, agenouillé, tenant une grande coupe et la lui présentant (à droite)

Source représentation

Nouveau Testament

Contexte historique

Lieu de création/utilisation

Finistère, Léon (lieu d'exécution)

Utilisation / Destination

Précisions utilisation

C'est du logement communautaire, mêlant, dans une salle unique, parents, grands-parents, enfants, valets et servantes, que le lit-clos (gwele kloz) tire sans doute son origine : il procurait une intimité tout en protégeant du froid. Il domina en Basse-Bretagne à partir du XVIIIe siècle, mais les logis les plus misérables ne connaissaient encore, au début du siècle suivant, que la très modeste 'couchette de clisses'de vannerie. Chez les paysans aisés, le lit-clos était souvent réservé au maître de maison, les autres membres de la maisonnée se contentant de châlits, coffres ouverts pourvus d'un ballot de paille. Les plus ancien lits-clos du Finistère sont des lits 'carosses', à trois ou quatre côtés ouverts, ou des lits d'angle, présents en Léon au XVIIe siècle. Leur succédèrent les lits à encastrer, ouverts et ornés seulement en façade, incorporés dans l'alignement des meubles de la salle commune. Un lit échappait à cette disposition, placé face à la table et accolé d'un coffre qui servait de banc. Le décor du lit contribuait souvent à la protection religieuse du foyer, à travers son décor sculpté, sur lequel le monogramme du Christ est fréquent (I. H. S. , Iesus Hominum Salvator), par l'intermédiaire d'un bénitier de faïence accroché à la façade, ou au moyen d'une figurine de Vierge placée dans une niche au centre de la corniche

Informations juridiques

Statut juridique

propriété du département, Finistère, mode d'acquisition inconnu, musée départemental Breton

Informations complémentaires

Exposition

'Les Bretons et Dieu'- Exposition itinérante (1ère exposition au Musée de Bretagne) - 1985/1989

Bibliographie

'Catalogue du Musée Archéologique Départemental et du Musée des Anciens Costumes Bretons', Société Archéologique du Finistère, A. Serret - Quimper, ville de Quimper, 1885 (1ère éd.) (N° B. 13, p. 102) ; 'Catalogue du Musée Archéologique et du Musée des Anciens Costumes Bretons de la ville de Quimper', Société Archéologique du Finistère, A. Serret - Quimper, imprimerie Cotonnec, 1901 (N° B. 13, p. 80) ; 'Arts populaires de Bretagne', Philippe Le Stum - Rennes, éd. Ouest-France, 1995 - Tamil 05743 (p. 57)

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