99.21.1
Le président de Belleyme
Pradier Jean-Jacques dit James : Genève, 1790 ; Bougival, 1852
masculin
1848
H. cm 55 ; L. cm 31,5 ; Pr. cm 42,5
Socle : sur le socle, à dextre, signature et date gravés, J. PRADIER / 1848
Le président de Belleyme est assis dans un fauteuil, en tenue de président du Tribunal Civil de la Seine
1848
objet en rapport
en rapport avec : Musée d'Art et d'Histoire de Genève Etude préparatoire, Musée du Louvre, Paris Oeuvre en rapport, Palais de Justice de Paris Tirage ; Deux dessins préparatoires conservés au musée d'Art et d'Histoire de Genève (inv. 1852-0054 et 1852-0055) et un dessin au département des Arts graphiques du Louvre (inv. 32579) représentant les sculptures exposées à l'Institut en 1845, dont le Président de Belleyme. Une épreuve en plâtre, h. 40 cm, est conservée au Palais de Justice de Paris.
Louis-Marie de Belleyme (1787-1864) fut un juriste et homme politique qui exerça sous la Restauration, la Monarchie de Juillet et le Second Empire. Il était le fils de Pierre de Belleyme (1747-1819), ingénieur-topographe de Louis XV qui travailla au grossissement de la carte de Cassigni dans le sud-ouest de la France (« Carte de Guyenne »). Louis-Marie fit des études de droit et fut reçu avocat dès 1807. Il entama sous la Monarchie de Juillet une carrière de magistrat qui, après plusieurs fonctions au sein du parquet, le mena au poste de procureur du roi au tribunal de la Seine (1826). Deux ans plus tard, il fut nommé préfet de police de Paris par Charles X (1757-1837) avant de devenir président du Tribunal civil de la Seine, fonction qu’il occupa pendant 28 ans. Il mena en parallèle une carrière politique et se fit élire député de la Dordogne, département d’origine de sa famille, et de la Seine. Le président de Belleyme eut deux fils. Le cadet, Charles Adolphe de Belleyme (1818-1864) eut lui-même une fille, Louise Jenny Gabrielle de Belleyme (1846-1923), qui épousa en 1865 Hippolyte Mortier de Trévise (1840-1892), marquis de Trévise. Le marbre est resté dans la descendance du président, via les Trévise et la princesse de Cystria.
propriété du département, achat en vente publique, Hauts-de-Seine, musée du domaine départemental de Sceaux
1999 acquis
Collection princière, Faucigny-Cystria, Princesse De ; Drouot-Richelieu (vente)
Salon (n° 1848) Exposition dans l'atelier de l'artiste à l'Institut en janvier 1845, dont les œuvres sont visibles sur un dessin conservé aux Arts graphiques du Louvre (inv. 32579 Recto) (Oeuvre de gauche sur le dessin des oeuvres de l'exposition conservé aux Arts graphiques du Louvre (inv. 32579))
(n°127 p.71) James Pradier, 1790-1852, et la sculpture française de la génération romantique : catalogue raisonné / Claude Lapaire. - Milan (Italie) : 5 Continents, 2010. - 511 p. (Cat. 285, p. 355, repro.)