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    POP | Plateforme ouverte du patrimoinePortrait de Galeria Valeria Eutropia ?

    Portrait de Galeria Valeria Eutropia ?

    Notice joconde 05630000140
    Référence de la notice
    05630000140
    Nom de la base
    Collections des musées de France (Joconde)
    Date de création
    10 août 2016
    Date de mise à jour
    16 septembre 2022
    Rédacteur de la notice
    équipe du musée Saint-Raymond
    Crédits photographiques
    © Daniel Martin, Licence Ouverte

    Identification du bien muséal

    Numéro d'inventaire
    Ra 38 (2) ; 30308 (Ancien numéro)
    Domaine
    archéologie ; sculpture ; romain
    Dénomination
    tête
    Titre
    Portrait de Galeria Valeria Eutropia ?

    Contexte de création - contexte historique

    Période de création
    4e quart 3e siècle ; 1er quart 4e siècle
    Millésime de création
    293
    Historique
    Selon Jean Charles Balty
    Découverte / collecte
    Europe, France, Occitanie, Haute-Garonne, Martres-Tolosane (Villa de Chiragan, lieu de découverte) ; Fouilles archéologiques ; (1826-1830, date de découverte) ; (Du Mège Alexandre, découvreur)
    Précisions sur la découverte ou la collecte
    Dans son catalogue de 1912, H. Rachou précise : "tête trouvée en 1829."

    Description du bien muséal

    Matériaux et techniques
    marbre de saint-béat (ronde-bosse)
    Mesures
    Hauteur en cm 31 ; Largeur en cm 28 ; Profondeur en cm 25
    Description
    La coiffure rappelle celle d'Hélène, épouse de l'empereur Constantin. Cette mode est apparue à la fin du IIIe siècle. Sur certains sarcophages de la première moitié du IVe siècle, des femmes de très haut rang sont également coiffées de la sorte. Un rouleau de cheveux encadre le visage, une grande tresse forme un « turban » qui, depuis l'arrière, remonte en bandeaux aplatis se glissant sous les enroulements du dessus et s'achevant au milieu du front en huit mèches frisées au fer. Ce portrait peut être relié aux représentations de Maximien Hercule, Maxence et Valeria Maximilla également découverts à Chiragan. Il s'agit donc d'un très rare groupe dynastique. Pascal Capus, 2015. ; Le portrait de Galeria Valeria Eutropia, épouse de Maximien Hercule, est fortement caractérisé par d'une curieuse coiffure. Un rouleau de cheveux encadre le visage, une grande tresse forme un « turban » qui, depuis l'arrière, remonte en bandeaux aplatis se glissant sous les enroulements entourant le crâne et s'achevant au milieu du front en huit mèches frisées au fer. La coiffure rappelle celle d'Hélène, mère de l'empereur Constantin. Cette mode est apparue à la fin du IIIe siècle. Elle demeure visible sur certains sarcophages de la première moitié du IVe siècle où des femmes de très haut rang sont également coiffées de la sorte. Ce portrait peut être relié aux représentations de Maximien Hercule, Maxence et Valeria Maximilla également découverts à Chiragan. L'ensemble de ces quatre têtes représente donc d'un très rare groupe dynastique. Galeria Valeria Eutropia est une aristocrate d'origine syrienne, née vers 255/260. Elle épouse un militaire de valeur de naissance équestre, Afranius Hannibalianus, à qui elle a donne une fille : Théodora. Peu de temps avant son entrée au Sénat, Hannibalianus laisse son épouse à Maximien Hercule, un autre militaire de haut rang d'origine pannonienne. Eutropia et Maximien ont un fils, Maxence (né vers 280/2), puis une fille, Fausta (née vers 295). Maxence se fait acclamer Auguste et invite son père Maximien à reprendre et à partager le pouvoir avec lui. Toutefois, au début de l'année 308, l'empereur se dispute avec son fils et fuit hors d'Italie. Il est contraint au suicide par Constantin en janvier 310. Quant à Maxence, celui-ci décède le 28 octobre 306, lors de la bataille de Saxa Rubra (plus connue sous le nom de bataille du Pont Milvius) durant laquelle il se noie. Sa fille Fausta, quant à elle, périt lors de la venue du couple impérial à Rome en 326. ; La coiffure rappelle celle d'Hélène, épouse de l'empereur Constantin. Cette mode est apparue à la fin du IIIe siècle. Sur certains sarcophages de la première moitié du IVe siècle, des femmes de très haut rang sont également coiffées de la sorte. Un rouleau de cheveux encadre le visage, une grande tresse forme un « turban » qui, depuis l'arrière, remonte en bandeaux aplatis se glissant sous les enroulements du dessus et s'achevant au milieu du front en huit mèches frisées au fer. Ce portrait peut être relié aux représentations de Maximien Hercule, Maxence et Valeria Maximilla également découverts à Chiragan. Il s'agit donc d'un très rare groupe dynastique. ; Un moment remontée sur une statue d'Isis grâce à un important manchon de plâtre, cette tête n'a ni les proportions ni le même matériau que ce corps de marbre polychrome auquel il n'a certainement jamais appartenu. La coiffure surprend au premier abord : elle affecte, dans l'ensemble, la forme d'un turban ("Haarkranz-Frisur" de la typologie de Wessel), constitué de quatre (?) torsades de cheveux qui enserrent la tête et maintiennent en place une cinquième natte qui vient de l'arrière et s'étale sur le front en six ondulations reprises au fer. C'est une des modes en honneur durant la Tétrarchie et à l'époque constantinienne (on trouvera quelques parallèles dans les portraits de certains médaillons de sarcophages) ; c'est notamment celle de quelques effigies monétaires d'Hélène, c'est-à-dire d'une génération de jeunes femme qui atteignent la trentaine dans les années 290 et suivantes - soit l'âge que devait avoir Eutropia à ce moment. Jean-Charles Balty (extrait du catalogue Le Regard de Rome).
    Sujet représenté
    portrait (Galeria Valeria Eutropia, portrait)

    Statut juridique

    Statut juridique
    propriété de la commune ; mode d'acquisition inconnu ; Toulouse ; musée Saint-Raymond
    Lieu de conservation
    Toulouse ; musée Saint-Raymond

    Informations complémentaires

    Commentaires
    (Années cinquante du IIIe siècle - 330), épouse en secondes noces de l'empereur Maximien Hercule ; Caisse OOLB 1708 Rome n° 15
    Exposition
    Le regard de Rome, museu nacional arqueoliogic, Tarragone, 31/03/1995 - 18/06/1995 Le regard de Rome, muséo nacional de arte Romano, Mérida, 07/07/1995 - 24/09/1995 Le regard de Rome, musée saint-Raymond, Toulouse, 13/10/1995 - 31/12/1995 Le regard de Rome, Rome, 09/02/1996 - 24/04/1996 Aurea Roma, Dalla città pagana alla città cristiana, Palazzo delle Esposizioni, Rome, 22/12/2000 - 20/04/2001
    Bibliographie
    Léon Joulin, "Les établissements gallo-romains de la plaine de Martres-Tolosane" dans Mémoires présentés par divers savants à l'Académie des Inscriptions et Belles-Lettres, 1ère série, tome XI, 1ère partie, Paris, 1901 (p. 319-320 et pl. XIII.) Emile Espérandieu, Recueil général des bas-reliefs de la Gaule romaine, t. II, Paris, 1908 (p. 50-51, n° 927.) Rachou, Henri, Catalogue des collections de sculpture et d'épigraphie du musée de Toulouse, Toulouse, Editions Privat, 1912 (n° 38) Le regard de Rome, Tarragone, Mérida, Toulouse et Rome, 1995, Toulouse, Musée Saint-Raymond, 1995 (p. 237, n° 173.) Daniel Cazes, Le Musée Saint-Raymond, Musée des Antiques de Toulouse, Paris, Somogy, 1999 (p. 143.) Marianne Bergmann, Chiragan, Aphrodisias, Konstantinopel. Zur mythologischen Skulptur der Spätantike (Palilia, vol. 7), Wiesbaden, Reichert, 1999 (p. 34, 40, pl. 11, 1-4.) Aurea Roma. Dalla Città pagana alla cità cristiana. Exposition, Rome, 2000, Rome, L'Erma di Bretschneider, 2000 (p. 458-459, n° 56.) Balmelle (Catherine), Les demeures aristocratiques d'Aquitaine. Société et culture de l'Antiquité tardive dans le Sud-Ouest de la Gaule, dans Aquitania, supplément n° 10/Ausonius, Bordeaux-Paris, 2001, (p. 230, fig. 125 b p. 231.) Julie Massendari, Carte Archéologique de la Gaule, pré-inventaire archéologique publié sous la resp. de Michel Provost. La Haute-Garonne (hormis le Comminges et Toulouse), 31/1, Paris, Académie des Inscriptions et Belles-Lettres, 2006 (fig. 113 p. 248.) Rosso, Emmanuelle, L'image de l'empereur en Gaule romaine. Portraits et inscriptions, Paris, Editions du Comité des travaux historiques et scientifiques, 2006 (p. 488-489, n° 237.) Jean-Charles Balty, Sculptures antiques de Chiragan (Martres-Tolosane) : Les portraits romains, 1 : La Tétrarchie, 1.5, Toulouse, Musée Saint-Raymond, 2008 (p. 16, 17, 96, 98 fig. 74 et 76, 99 fig. 78, 102, 103, 104, 106 fig. 86.) Pascal Capus, Les sculptures de la villa romaine de Chiragan. Catalogue numérique, Toulouse, Musée Saint-Raymond, 2019 Pascal Capus, Les sculptures de la villa romaine de Chiragan (Les guides du MSR 2), Toulouse, Musée Saint-Raymond, 2020 (repr. p. 138, p. 161)

    Voir aussi

    Lien vers la notice diffusée sur un autre site
    https://www.wikidata.org/wiki/Q26707714https://villachiragan.saintraymond.toulouse.fr/ark:/87276/a_ra_38_2
    Référence de la notice
    05630000140
    Nom de la base
    Collections des musées de France (Joconde)
    Date de création
    10 août 2016
    Date de mise à jour
    16 septembre 2022
    Rédacteur de la notice
    équipe du musée Saint-Raymond
    Crédits photographiques
    © Daniel Martin, Licence Ouverte
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    Localisation

    Toulouse ; musée Saint-Raymond