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de la Culture
POP | Plateforme ouverte du patrimoineUrne cinéraire de Cassia Maxima
Urne cinéraire de Cassia Maxima




Référence de la notice
05630002099
Nom de la base
Collections des musées de France (Joconde)
Date de création
19 octobre 2016
Date de mise à jour
31 mai 2021
Rédacteur de la notice
équipe du musée Saint-Raymond
Crédits photographiques
© François-Louis Pons, Licence Ouverte
Identification du bien muséal
Numéro d'inventaire
91.1.2
Domaine
Dénomination
Titre
Urne cinéraire de Cassia Maxima
Contexte de création - contexte historique
Période de création
Lieu de création / utilisation
Europe, Italie, Rome (lieu de création)
Découverte / collecte
Europe, Italie, Rome (Mont Coelius, lieu de découverte)
Précisions sur la découverte ou la collecte
Lieu incertain
Utilisation / destination
Précisions sur l'utilisation
A l'époque romaine, le traitement des corps pouvait prendre diverses formes. L'incinération a majoritairement été privilégiée. Le corps était alors brûlé sur un bûcher et les cendres du défunt recueillies dans une urne. Celle-ci pouvait être en terre-cuite, en pierre ou en verre. L'urne comportait un couvercle ou pouvait être fermée par une assiette ou un fragment de vase. Les réceptacles en terre cuite et en verre étaient ensuite placés dans un coffre de pierre portant souvent une inscription. Ce coffre protégeait non seulement les urnes mais aussi les objets déposés en offrande, comme les flacons à parfum, qui accompagnaient le mort dans son dernier voyage.
Description du bien muséal
Matériaux et techniques
Mesures
Hauteur en cm 40 ; Largeur couvercle en cm 36 ; Profondeur en cm 30
Inscriptions
inscription (latin)
Précisions sur les inscriptions
inscription (latin, Latin) : DIS MANIBVS CASSIAE MAXIMAE L(VCIVS) POMPEIVS FECIT, traduction : "Aux dieux mânes Domitius Lucius Pompeius a fait (cette urne) à sa très douce fille Cassia Maxima."
Description
Sur la façade de l'urne, est sculptée, au-dessus d'une guirlande accrochée à deux têtes de boucs et accostée d'aigles, Cassia Maxima allongée sur un lit-banquette, comme pour participer au banquet funèbre ou de l'au delà. Sur le fronton du couvercle à acrotères, un loup s'attaque à une brebis, symbole de mort foudroyante. Sur les côtés de l'urne, croissent des arbres au pied desquels sont peut-être représentés des dauphins affrontés. ; Cette urne a contenu les cendres de Cassia Maxima, fille de Domitius ou Lucius Pompeius.
Sujet représenté
(scène funéraire, défunt, lit-banquet, bouc, aigle, loup, brebis, dauphin, arbre, banquet)
Statut juridique
Statut juridique
propriété de la commune ; achat ; Toulouse ; musée Saint-Raymond
Date d'acquisition
1991 acquis
Anciennes appartenances
Collection privée, Olivier Théodore ; Cohen Paul
Lieu de conservation
Toulouse ; musée Saint-Raymond
Informations complémentaires
Commentaires
A l'époque romaine, le traitement des corps pouvait prendre diverses formes. L'incinération a majoritairement été privilégiée. Le corps était alors brûlé sur un bûcher et les cendres du défunt recueillies dans une urne. Celle-ci pouvait être en terre-cuite, en pierre ou en verre. L'urne comportait un couvercle ou pouvait être fermée par une assiette ou un fragment de vase. Les réceptacles en terre cuite et en verre étaient ensuite placés dans un coffre de pierre portant souvent une inscription. Ce coffre protégeait non seulement les urnes mais aussi les objets déposés en offrande, comme les flacons à parfum, qui accompagnaient le mort dans son dernier voyage. (L'essentiel des collections, Musée Saint-Raymond, 2011) Cette urne a contenu les cendres de Cassia Maxima, fille de Domitius ou Lucius Pompeius. Sur sa façade est sculptée, au-dessus d'une guirlande accrochée à deux têtes de boucs et accostée d'aigles, Cassia Maxima allongée sur un lit-banquette, comme pour participer au banquet funèbre ou de l'au delà. Sur le fronton du couvercle à acrotères, un loup s'attaque à une brebis, symbole de mort foudroyante. Sur les côtés de l'urne, croissent des arbres au pied desquels sont peut-être représentés des dauphins affrontés. [Daniel Cazes]
Bibliographie
Daniel Cazes, Le Musée Saint-Raymond, Musée des Antiques de Toulouse, Paris, Somogy, 1999 (p. 160)
L'essentiel des collections 2011, Musée Saint-Raymond, musée des Antiques de Toulouse (Les guides du MSR.1) (p. 54, 55)
Voir aussi
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Référence de la notice
05630002099
Nom de la base
Collections des musées de France (Joconde)
Date de création
19 octobre 2016
Date de mise à jour
31 mai 2021
Rédacteur de la notice
équipe du musée Saint-Raymond
Crédits photographiques
© François-Louis Pons, Licence Ouverte
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Localisation
Toulouse ; musée Saint-Raymond