Ra 34 m ; 30512 (Ancien numéro)
Esculape
Hauteur en cm 78 ; Largeur en cm 75 ; Profondeur en cm 38 ; Diamètre en cm 75
Marbre blanc de Saint-Béat (Haute-Garonne) Esculape (l’Asclépios grec) était considéré comme le dieu de la médecine. Il soulageait la souffrance et ressuscitait les morts. Le serpent sculpté au-dessus de son épaule droite nous permet de le reconnaître. Le reptile fait référence à des forces bénéfiques ; sa mue étant le symbole de sa renaissance permanente. Il s'enroule parfois autour d'un bâton ; ce symbole est aujourd'hui l'emblème des professions médicales. Le traitement des yeux d'Esculape (d'aspect globuleux et aux larges paupières tombantes) se retrouve sur les médaillons du même type. C'est une caractéristique du travail de l'atelier de sculpteurs qui a exercé à Chiragan à cette époque. Une autre figuration de cette divinité était présente à Chiragan, sous forme de statue. ; Esculape (l’Asclépios grec, fils d'Apollon) était considéré comme le dieu de la médecine. Il soulageait la souffrance et ressuscitait les morts. Le serpent sculpté au-dessus de son épaule droite nous permet de le reconnaître. Le reptile fait référence à des forces bénéfiques ; sa mue étant le symbole de sa renaissance permanente. Il s'enroule parfois autour d'un bâton ; ce symbole est aujourd'hui l'emblème des professions médicales. Le traitement des yeux d'Esculape (d'aspect globuleux, aux larges paupières tombantes) est une caractéristique du travail de l'atelier de sculpteurs qui a travaillé, à la fin du IIIe siècle, pour la villa de Chiragan, à Martres-Tolosane (Haute-Garonne). Marie Nonclercq, 2016. ; De nombreux médaillons décoraient la villa de Chiragan, figurant généralement des divinités du panthéon gréco-romain ou oriental, comme ici : Hygie et Esculape. Ce couple est formé d’Hygie, figuration de la santé, et de son père Esculape, dieu de la médecine, l’Asclépios grec, fils d’Apollon et d’une mortelle, Coronis. Les deux divinités sont accompagnées du serpent, symbole de sagesse et du pouvoir de guérison. Esculape-Asclépios est souvent représenté avec un bâton autour duquel s’enroule un reptile. C’est ce motif qui deviendra à partir du XVIIIe siècle le caducée des médecins tandis que celui des pharmaciens est agrémenté de la coupe d’Hygie. À épidaure, en Grèce, dans le sanctuaire d’Asclépios, de nombreux serpents sacrés vivaient en liberté. Les patients venaient « incuber » dans les dortoirs. Pendant leur sommeil, Asclépios, leur apparaissant en songe, les guérissait ou leur dictait un traitement. En 293 avant notre ère, Rome est victime de la peste et, pour mettre fin à l’épidémie, envoie une ambassade à Épidaure chercher l’un des reptiles. Celui-ci est déposé sur l’île tibérine, au cœur de la ville de Rome. Un temple dédié au dieu Asclépios, devenu en latin Aesculapius, Esculape, est alors construit à cet endroit. Aujourd’hui, à son emplacement, se trouve un hôpital, témoin de la destination médicale du lieu qui, comme toutes les îles, permettait d’isoler les malades contagieux. Le style des visages s’apparente très fortement à ceux d’Hercule dans les reliefs des Travaux. L’ensemble des médaillons a donc vraisemblablement été sculpté et mis en place dans la villa au même moment que ces hauts-reliefs, soit à la fin du IIIe siècle de notre ère.
Esculape (l'Asclépios grec) était considéré comme le dieu de la médecine. Il soulageait la souffrance et ressuscitait les morts. Le serpent sculpté au-dessus de son épaule droite nous permet de le reconnaître. Le reptile fait référence à des forces bénéfiques; sa mue étant le symbole de sa renaissance permanente. Il s'enroule parfois autour d'un bâton; ce symbole est aujourd'hui l'emblème des professions médicales. Le traitement des yeux d'Esculape (d'aspect globuleux et aux larges paupières tombantes) se retrouve sur les médaillons du même type. C'est une caractéristique du travail de l'atelier de sculpteurs qui a exercé à Chiragan à cette époque. Une autre figuration de cette divinité était présente à Chiragan, sous forme de statue.
Europe, France, Occitanie, Haute-Garonne, Martres-Tolosane (Villa de Chiragan, lieu de découverte) ; Fouilles archéologiques ; (1826-1830, date de découverte)
propriété de la commune, mode d'acquisition inconnu, Toulouse, musée Saint-Raymond
Dieux guérisseurs de la Gaule romaine, musée archéologique, Lattes, 02/12/1991 - 14/04/1992 Roma S.P.Q.R., Fundacion Canal, Madrid, 20/11/2007 - 23/03/2008
Alexandre Du Mège, Notice des monumens antiques et des objets de sculpture moderne conservés dans le Musée de Toulouse, Toulouse, 1828 (n° 65.) Alexandre Du Mège, Description du Musée des Antiques de Toulouse, Toulouse, Douladoure Jean-Matthieu, 1835, une autre édition du même catalogue, en 1835, chez F. G. Levrault à Paris (n° 152.) Ernest Roschach, Catalogue des musées archéologiques de la ville de Toulouse : musée des Augustins, musée Saint-Raymond, Toulouse, Roux et Cléder, 1892 (n° 34 a.) Léon Joulin, "Les établissements gallo-romains de la plaine de Martres-Tolosane" dans Mémoires présentés par divers savants à l'Académie des Inscriptions et Belles-Lettres, 1ère série, tome XI, 1ère partie, Paris, 1901 (fig. 56 B.) Emile Espérandieu, Recueil général des bas-reliefs de la Gaule romaine, t. II, Paris, 1908 (p. 33, n° 892, fig. 12.) Rachou, Henri, Catalogue des collections de sculpture et d'épigraphie du musée de Toulouse, Toulouse, Editions Privat, 1912 (n° 34 m.) Long (Charlotte R.), The Twelve Gods of Greece and Rome, New York-Cologne, 1987, (p. 10, 285, 286.) Pierron (Jacques), "Médaillons représentant Hygie et Esculape", dans Le Jardin des Antiques, Bulletin de l'Association des Amis du Musée Saint-Raymond, Toulouse, octobre 1992, p. 5-6. Catalogue d'exposition Dieux guérisseurs en Gaule romaine, Musée archéologique Henri Prades, Lattes, 1992, (n° 3 (notice de Christian Landes).) Daniel Cazes, Le Musée Saint-Raymond, Musée des Antiques de Toulouse, Paris, Somogy, 1999 (p. 84) exposition Centro de Exposiciones Arte Canal, Madrid, 22 novembre 2007-2 mars 2008, Roma S.P.Q.R. Senatus populus que romanus, Madrid, Ediciones Aldeasa, 2007 (p. 150 n° 82 .) L'essentiel des collections 2011, Musée Saint-Raymond, musée des Antiques de Toulouse (Les guides du MSR.1) (p. 26, 27.) Pascal Capus, Les sculptures de la villa romaine de Chiragan. Catalogue numérique, Toulouse, Musée Saint-Raymond, 2019 Pascal Capus, Les sculptures de la villa romaine de Chiragan (Les guides du MSR 2), Toulouse, Musée Saint-Raymond, 2020 (repr. p. 148, p. 163) Sarah Elizabeth Beckmann, The Idiom of Urban Display : Architectural Relief Sculpture in the Late Roman Villa of Chiragan (Haute-Garonne) dans American Journal of Archaeology, vol. 124, n°1, janvier 2020, p. 133-160 (p. 139)