Les Enfants du Comte Casa Florez ; Los Hijos del conde de Casa Flórez

N°Inventaire

84-7-1

Domaine

Dénomination

Titre

Les Enfants du Comte Casa Florez ; Los Hijos del conde de Casa Flórez

Auteur

Précision auteur

LOPEZ Y PORTANA : Valencia, 1772 ; Madrid, 1850 ; nationalité : Hispanique

Ecole-pays

Espagne

Période de création

Millésime de création

1828

Matériaux - techniques

Mesures

Hauteur en m 1.54 ; Largeur en m 2.06

Précisions sujet représenté

Les cinq protagonistes sont représentés dans un intérieur de palais orné de pilastres sculptés. Les deux plus âgés sont vêtus d'uniformes militaires, en particulier l'aîné, José Florez y Gutiérrez de Terán, qui porte l'uniforme des gardes du corps (compagnie américaine). Son frère, debout à sa gauche, porte l'uniforme des Gardes royaux espagnols ou Gardes Wallons (unité d'infanterie). Ses frères, Juan, Rafael et Gabriel l'entourent tout en s'occupant pour certains de leur soeur cadette Pilar, future marquise d'Iturbieta. Cette oeuvre tranche dans la production de Vicente López en raison de sa composition complexe, axée sur des obliques ainsi que des formes géométriques triangulaires. Les contrastes lumineux ainsi que les clairs obscurs sont très caractéristiques de sa manière, le premier plan étant particulièrement soigné afin de mettre en avant les visages respectifs. L'attitude un peu raide des plus jeunes indique, semble-t-il, la participation de l'atelier, chose sensible aussi dans le traitement des étoffes. Toutefois l'artiste a su traduire avec délicatesse la vivacité de la prime enfance ainsi que les nuances du caractère.

Historique

Il existe deux versions de ce magnifique portrait collectif des cinq enfants du comte de Casa Florez : un exemplaire qui était conservé chez les descendants (H/T - 1,54 m x 2,03 m - n° Inv. Diez : p. 526, vendu en vente publique) et une réplique acquise par le musée Goya où l'atelier du maître a pris sa part. Les cinq protagonistes sont représentés dans un intérieur de palais orné de pilastres sculptés. Les deux plus âgés sont vêtus d'uniformes militaires, en particulier l'aîné, José Florez y Gutiérrez de Terán, qui porte l'uniforme des gardes du corps (compagnie américaine). Son frère, debout à sa gauche, porte l'uniforme des Gardes royaux espagnols ou Gardes Wallons (unité d'infanterie). Ces uniformes bien connus, avaient été institués par Ordre Royal en date du 25 mars 1795. L'aîné va devenir par la suite le tenant du titre et ambassadeur d'Espagne au Danemark. Ses frères, Juan, Rafael et Gabriel l'entourent tout en s'occupant pour certains de leur soeur cadette Pilar, future marquise d'Iturbieta. Cette oeuvre tranche dans la production de Vicente López en raison de sa composition complexe, axée sur des obliques ainsi que des formes géométriques triangulaires. Les contrastes lumineux ainsi que les clairs obscurs sont très caractéristiques de sa manière, le premier plan étant particulièrement soigné afin de mettre en avant les visages respectifs. L'attitude un peu raide des plus jeunes indique, semble-t-il, la participation de l'atelier, chose sensible aussi dans le traitement des étoffes. Toutefois l'artiste a su traduire avec délicatesse la vivacité de la prime enfance ainsi que les nuances du caractère. Extrait du cat. exp. Madrid/Bilbao, 2002/2003, J. L. Augé. ;

Lieu de création/utilisation

Espagne (lieu de création)

Statut juridique

propriété de la commune, achat avec participation, Castres, musée Goya

Date acquisition

1984

Ancienne appartenance

kunsthandel DRS. John H. Schlichte Bergen

Localisation

Exposition

MADRID, BILBAO, 2002/2003, Obras Maestras Españolas del Museo Goya de Castres.

Bibliographie

Inventaire général des collections du musée Goya, Tome I, Peintures hispaniques - sous la directions de Jean-Louis Augé, Conservateur en Chef des musées de Castres (n°84, pp.116-117) Obras maestra del museo Goya. Madrid du 8 octobre au 1er décembre 2002 et Bilbao du 18 décembre 2002 au 23 février 2003, organisée par BBVA. (pp.104, 105, 205) AUGE, J.L., Le Musée Goya..., op. cit., 1997 Connaissance des Arts, mars 1984, n°384. (pp.72-75)