musée Goya
Musée de Castres
Rue de l’hôtel de ville
Ancien évêché
81100
Castres
Tarn
Occitanie
05 63 71 59 30
goya@ville-castres.fr
Musée de France, au sens du Code du patrimoine
Beaux-arts, Ethnologie, Afrique, Amérique
Historique du bâtiment de l’ancien Évêché. L’édifice abritant l’Hôtel de Ville et le musée Goya est un ancien Évêché construit au XVIIe siècle sous Monseigneur Tuboeuf, évêque de Castres et ancien aumônier du Roi Louis XIII à l’emplacement d’une ancienne abbaye bénédictine fondée au VIIIe siècle. Sa construction débute en 1665 sous la direction de Jules Hardouin Mansart (1646-1708), intendant des bâtiments du Roi Louis XIV et architecte de Versailles, elle se termine en 1673. En 1676, Monseigneur Maupeou agrémente le bâtiment d’un jardin à la française, dessiné par André Le Nôtre (1613-1700), architecte des jardins royaux sous Louis XIV. Réquisitionné comme bien national à la suite de la Révolution française, le bâtiment est acquis par la commune en 1794. Il abrite dans un premier temps la Sous-préfecture puis l’Hôtel de Ville et en 1840, l’étage accueille à sa création, le musée de Castres, puis la bibliothèque et les archives. La naissance du musée. La véritable naissance du musée se situe en 1840, les neuf tableaux que possède la Ville depuis son établissement dans l’Évêché sous la Révolution sont rassemblés dans une salle pompeusement dénommée « musée ». Aussi modeste soit-il, le musée suscite, dès cette année-là, à la fois les dons et les dépôts de l’Etat. En 1866, le premier conservateur est nommé par le Maire de Castres. Le transfert de la bibliothèque, en 1887, donne lieu à une extension du musée (trois salles). Une troisième édition du catalogue est publiée ; on dénombre alors quatre-vingt-dix-sept tableaux, quarante et un bustes et statues, vingt-cinq gravures et une galerie historique du pays castrais composée de soixante-dix-sept portraits. Les collections du musée de Castres sont alors éclectiques à vocation encyclopédique. Pourquoi un musée d’art hispanique à Castres ? En 1893 Pierre, fils de Marcel Briguiboul, grand collectionneur et artiste originaire de Castres, lègue à la Ville un ensemble exceptionnel d’oeuvres d’art ayant appartenu à son père. Les trois chefs-d’oeuvre de Francisco de Goya, l’Autoportrait aux lunettes, le Portrait de Francisco del Mazo et la Junte des Philippines, entrent ainsi au musée en compagnie de soixante-douze objets dont seize tableaux, des meubles, des armes et des tapisseries. Ce legs est à l’origine de la vocation hispanique du musée. De Goya, le musée conserve également l’ensemble des quatre séries gravées : Les Caprices, la Tauromachie, les Proverbes et les Désastres de la guerre, présentées régulièrement lors d’expositions temporaires. Le temps des donations et des travaux. Cette période de la fin du XIXe siècle au début du XXe siècle correspond à de grandes donations : Kermainguy, Jumel de Noireterre, Batut… Le musée est alors à l’étroit, il ferme une année entière en 1909 pour travaux de réfection et d’agrandissement. A sa réouverture il présente : cent-cinquante-quatre tableaux, vingt-six aquarelles, quarante-deux statues, sept bustes, quatre bas-reliefs, cent-vingt-et-une estampes disposés dans onze salles. Avec la guerre de 14-18 une période de repli s’instaure ; les grands dépôts de l’Etat deviennent très rares pour s’interrompre jusqu’en 1949. Du « Musée de Castres » au Musée Goya. En 1941, la Ville de Castres entreprend la rénovation du musée et la Société des amis des musées est créée. Lors de ces travaux est mise à jour dans la salle des Etats diocésains, la frise des blasons des évêques de Castres de 1317 à 1802. Le 17 juin 1945, le musée, complètement mis à neuf est inauguré par René Huyghe. En 1947, en accord avec les instances de l’Etat et de la Ville, le musée de Castres prend alors le nom de « Musée Goya » et oriente ses collections autour de l’art hispanique. En 1949, une série de dépôts prestigieux vient préciser cette vocation hispanique. Parmi ces dépôts, nous trouvons deux toiles essentielles : le Portrait de Philippe IV par Velázquez et la Vierge au chapelet de Murillo. La galerie du Siècle d’Or consacrée aux oeuvres du XVIIe siècle est ouverte a u public en 1956. Plus récemment, faisant suite à la salle Goya, une salle sur le XIXe et le XXe siècle est aménagée, elle regroupe des artistes majeurs de cette période que certains historiens ont qualifiée d’Age d’argent tels : Anglada-Camarasa, Rusiñol, Sorolla…et Picasso. Les grandes expositions qui ont débuté dans les années 1970 ont fait connaître le musée Goya au plan national et international. Sa collection de peinture hispanique, la deuxième après le Louvre est désormais reconnue dans le monde entier. Le musée de Castres qui n'a cessé de s'enrichir depuis sa création et plus particulièrement ces vingt dernières années grâce à une politique d’acquisition dynamique de la Ville présente ainsi aux visiteurs un parcours unique sur l’art hispanique, véritable référence pour apprécier la création en Espagne, de l'Antiquité au XXe siècle.
Unique en son genre, le musée Goya est une référence pour apprécier la création en Espagne, de l'Antiquité à nos jours.
Art moderne et contemporain, Art religieux (espagnol), Arts décoratifs : Céramique, Mobilier, Beaux-Arts : Dessin, Peinture, Sculpture, Civilisations extra-européennes : Américaines, Collections militaires : Armes, Numismatique
Goya, Velasquez, Pacheco, Grayer, Snyders, Zubaran
Pacheco, Velázquez, Murillo, Goya, Picasso, Miró
L’édifice abritant l’Hôtel de Ville et le musée Goya est un ancien Évêché construit au XVIIe siècle sous Monseigneur Tuboeuf, évêque de Castres en 1664 et ancien aumônier du Roi Louis XIII. Sa construction débute en 1665 sous la direction de Jules Hardouin Mansart (1646-1708), intendant des bâtiments du Roi Louis XIV et architecte de Versailles, elle se termine en 1673. Réquisitionné comme bien national à la suite de la Révolution française, il est acquis par la commune en 1794. Il abritera la Sous-préfecture puis l’Hôtel de ville, de symbole religieux il est devenu symbole du pouvoir politique. En 1840, l’étage accueille à sa création, le musée de Castres, puis la bibliothèque et les archives.