79-2-1
Course de taureaux ; Corrida de toros
LUCAS Y VELAZQUEZ : Madrid, 1817 ; Madrid, 1870 ; nationalité : Hispanique
Espagne
1860
Hauteur en m 0.260 ; Largeur en m 0.300 ; Hauteur en m (avec cadre) 0.420 ; Hauteur en m (avec cadre) 0.465 ; Epaisseur en cm 0.055
influence de Goya
Lucas y Velázquez fait partie de cette génération de peintres espagnols que l'on qualifie de ' goyesques ', influencés qu'ils sont à la fois par la technique et par la thématique utilisées dans l'oeuvre peint du maître aragonais [...] José Manuel Arnaiz qualifie Lucas de ' ... peintre de la couleur et du mouvement, l'amoureux de la vie... '. La petite toile qui nous occupe est à ce titre, assez caractéristique de son expression. Sur un sujet qui fut déjà cher à Goya, quelques téméraires entourent un taureau bondissant, alors que la foule, à peine suggérée par quelques touches de brosse, se tient derrière des barrières. Comme à son habitude, Lucas y Velázquez utilise quelques espaces de couleurs franches, telles ici celles des étoffes qu'agitent les jeunes gens autour de l'animal ; elles viennent relever le premier plan qui reste dans des tonalités sourdes. Curieusement, le sujet est traité à contre-jour. Le ciel occupe une part importante de l'oeuvre, avec ses gros nuages blancs sur un fond céruléen. Le plan intermédiaire propose une série de façades, peut-être un jour identifiables grâce au dôme assez particulier qui se situe en arrière-plan. Quant au taureau, extrêmement dépouillé dans son traitement, il n'est pas sans rappeler celui de la gravure de Goya dans la Tauromachie : Un cavalier espagnol brisant des rejoncillos avec l'aide des chulos (planche A des 7 planches supplémentaires éditées par Loizelet). Extrait du cat. exp. Madrid/Bilbao, 2002/2003, D. Gasc. ; José Manuel Arnaiz qualifie Lucas de '[...] peintre de la couleur et du mouvement, l'amoureux de la vie ... '. La petite toile qui nous occupe est à ce titre, assez caractéristique de son expression. Sur un sujet qui fut déjà cher à Goya, quelques téméraires entourent un taureau bondissant, alors que la foule, à peine suggérée par quelques touches de brosse, se tient derrière des barrières. Comme à son habitude, Lucas y Velázquez utilise quelques espaces de couleurs franches, telles ici celles des étoffes qu'agitent les jeunes gens autour de l'animal ; elles viennent relever le premier plan qui reste dans des tonalités sourdes. Curieusement, le sujet est traité à contre-jour. Le ciel occupe une part importante de l'oeuvre, avec ses gros nuages blancs sur un fond céruléen. Le plan intermédiaire propose une série de façades, peut-être un jour identifiables grâce au dôme assez particulier qui se situe en arrière-plan.... D.G.
Espagne (lieu de création)
propriété de la commune, achat, Castres, musée Goya
1979
MADRID, BILBAO, 2002/2003, Obras Maestras Españolas del Museo Goya de Castres. Musée en ballade - du 9 au 26 novembre 1997, Musée Ingres, Montauban.
Andrew Ginger Painting and the Turn to Cultural Modernity in Spain The time of Eugenio Lucas y Velázquez (1850-1870) Rosemont Publishing, 2007 Inventaire général des collections du musée Goya, Tome I, Peintures hispaniques - sous la directions de Jean-Louis Augé, Conservateur en Chef des musées de Castres (n°85, p.118) Obras maestra del museo Goya. Madrid du 8 octobre au 1er décembre 2002 et Bilbao du 18 décembre 2002 au 23 février 2003, organisée par BBVA. (pp.118-119, 207) Catalogue du musée Goya, 1986 (N°57) Baticle Jeanine, Eugenio Lucas et les satellites de Goya, Revue du Louvre, N°3, 1972