D 49-1-2 ; LUX 494 (N°musée déposant)
La Cour des orangers ; Patio de los naranjos
RUSINOL Y PRATS : Barcelone, 1861 ; Aranjuez, 1931 ; nationalité : Hispanique
Espagne
1904
Hauteur en m 0.87 ; Hauteur en m 1.075 ; Hauteur en m (avec cadre) 1.108 ; Largeur en m (avec cadre) 1.301 ; Profondeur en m (avec cadre) 0.055
signé, daté, numéro
signé et daté en bas à gauche : S. Rusiñol 1904 ; numéro au dos : Lux 494
La cour des orangers montre un patio à Grenade. L'ombre claire, les tonalités chaudes des fruits, la symétrie de la composition évoquent à la fois le calme, l'équilibre et la paix dans une ombre douce. Le patio est représenté de face, avec un bassin rond au centre. Sur le haut du tableau à gauche on aperçoit un toit aux tuiles rouges. Dans l'allée médiane qui s'enfonce dans le fond du tableau, quelques touches de rouge évoquent les feuilles tombées des arbres qui jonchent le sol. La terre cuite des pots de fleurs, les pavés inondés de soleil avec les zones d'ombre, la verdure, tout ici invite à s'asseoir sur un des petits murs pour goûter un peu de la fraîcheur donnée par le petit bassin.
Dans le genre du paysage, Santiago Rusiñol y Prats reste à coup sûr le plus sensible et le plus poète des artistes du 19e siècle en raison peut-être de ses talents d'homme de lettres. Il rencontre en 1865, lors de ses séjours à Paris, Ramón Casas, Ignacio Zuloaga et Erik Satie. Dans les dix dernières années du siècle il fait partie du mouvement moderniste en Catalogne et participe au groupe d'Els Quatre Gats, parmi ceux qui ont redécouvert Le Greco avec ferveur. Pendant des années le thème des jardins d'Espagne inspire l'artiste. La composition est presque toujours la même, mais sa palette évolue, les couleurs deviennent plus vives ; le vert, le rose et le rouge vermillon atteignent une grande intensité lumineuse. On a pu qualifier son style d'Impressionnisme méditerranéen. La cour des orangers nous montre un patio à Grenade. L'ombre claire, les tonalités chaudes des fruits, la symétrie de la composition évoquent à la fois le calme, l'équilibre et la paix dans une ombre douce [...] Rusiñol nous plonge dans une atmosphère poétique qui lui est propre et que l'on retrouve dans la majorité de ses oeuvres à partir des années 1890. Extrait du cat. exp. Madrid/Bilbao, 2002/2003, R. Tailhades
propriété de la commune, mode d'acquisition non renseigné, musée d'Orsay
1949 entrée matérielle
dépôt, Castres, musée Goya
1949
MADRID, BILBAO, 2002/2003, Obras Maestras Españolas del Museo Goya de Castres. 50 ans d'art espagnol de 1880 à 1936, musée des Beaux-Arts de Bordeaux, de mai à septembre 1984 (p.177, n°95) L'Art espagnol contemporain du 12 février au mois de mars 1963 - Jeud e Paume des Tuileries, musée des écoles étrangères contemporaines (n°217)
Inventaire général des collections du musée Goya, Tome I, Peintures hispaniques - sous la directions de Jean-Louis Augé, Conservateur en Chef des musées de Castres (n°109, p.140) Obras maestra del museo Goya. Madrid du 8 octobre au 1er décembre 2002 et Bilbao du 18 décembre 2002 au 23 février 2003, organisée par BBVA. (pp.124-125, 209)