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de la Culture
POP | Plateforme ouverte du patrimoinePortrait de Lucienne Bréval ; Retrato de Lucienne Bréval
Portrait de Lucienne Bréval ; Retrato de Lucienne Bréval
Référence de la notice
05940000104
Nom de la base
Collections des musées de France (Joconde)
Date de création
31 mai 2011
Rédacteur de la notice
Berthoumieu Cécile
Identification du bien muséal
Numéro d'inventaire
D 49-1-8 ; JDP 790 P (N°musée déposant)
Domaine
Dénomination
Titre
Portrait de Lucienne Bréval ; Retrato de Lucienne Bréval
Précisions sur l'auteur
ZULOAGA Y ZABALETA : Eibar, 1870 ; Madrid, 1945 ; nationalité : Hispanique
École (pays)
Espagne
Contexte de création - contexte historique
Période de création
Millésime de création
1909
Historique
Ignacio Zuloaga naît le 26 juillet 1870 à Eibar, d'un père graveur sur métaux. De 1872 à 1874, la famille séjourne à Saint-Jean-de-Luz pour fuir l'occupation carliste. Dès 1889, le peintre s'installe à Montmartre, s'inscrit à l'Académie libre et a pour maître Gervex. Il fera ainsi la connaissance de Degas et Toulouse-Lautrec. Il expose au IVe Salon des Indépendants en 1891. En 1894, il effectue un voyage en Italie avec Santiago Rusiñol avec qui il s'est lié d'amitié ; il revient à Paris, fréquente les milieux symbolistes et rencontre Gauguin. Le 18 mai 1899, Ignacio Zuloaga épouse Valentine Dethomas. Peu à peu la notoriété le touche : il expose à la Société Nationale des Beaux-Arts plusieurs portraits dont un est acquis par le musée du Luxembourg. En 1904, il rencontre Rodin, dont il sera très proche ; ils exposeront ensemble à New York en 1909. En 1914, Zuloaga achète la maison de Goya à Fuendetodos. Admirateur passionné du maître aragonais, il peint en 1919 les décors des ' Goyescas ' de Granados pour l'Opéra de Paris. En 1922, il est nommé président d'honneur à la Commission d'Art et Décoration du musée basque de Bayonne. Zuloaga passe la seconde guerre mondiale en Espagne consacrant les dernières années de sa vie au travail dans son atelier de Madrid. Il meurt le 31 octobre 1945. Cette oeuvre fait partie d'une série de portraits dits ' mondains ' (1895-1898) où transparaît l'influence de Velázquez. Ce portrait intimiste, réalisé en 1908, semble nous dévoiler l'âme profonde de cette artiste ; le peintre a inscrit à droite du tableau une dédicace : ' A Lucienne Bréval, affectueusement I. Zuloaga '. Lucienne Bréval (Berlin 1869-Neuilly 1935), cantatrice, de son nom véritable Lisette Schilling, est représentée dans sa robe de scène, en gitane. Cantatrice wagnérienne de renom, elle choisit de changer de répertoire en chantant Carmen à l'Opéra-Comique. Elle voulait redonner son vrai caractère de gitane à l'héroïne. Zuloaga la conseilla et dessina les costumes ; il la peignit ainsi à deux reprises. Ses cheveux d'ébène tombant sur les épaules drapées d'un châle, le modèle pose dans une attitude naturelle. Son visage lumineux éclaire la composition, aux tons plus sombres et dégage une profonde humanité. Son regard est doux mais dénote un caractère décidé. Le léger sourire qui se devine s'adresse à l'ami et au peintre qui a su magnifiquement immortaliser la beauté du visage où transparaît la force intérieure du personnage qu'elle incarnait. Zuloaga a su de la sorte échapper à une facture académique, notamment dans les portraits et les scènes de vie populaire, imposant une vision réaliste et moderne de sa peinture. Extrait du cat. exp., Madrid/Bilbao, 2002/2003, R. Ferran
Lieu de création / utilisation
Espagne (lieu de création)
Description du bien muséal
Matériaux et techniques
Mesures
Hauteur en m 0.585 ; Largeur en m 0.535 ; Hauteur en m (avec cadre) 0.768 ; Largeur en m (avec cadre) 0.724 ; Profondeur en m (avec cadre) 0.045
Inscriptions
dédicace (espagnol) ; signature ; numéro
Précisions sur les inscriptions
dédicace en bas à droite : A Lucienne Bréval affectueusement ; signature en bas à droite : I. Zuloaga ; numéro au dos : 141
Sujet représenté
portrait (Bréval Lucienne, femme, en buste, de face, châle)
Précisions sur le sujet représenté
Portrait de Lucienne Breval, célèbre cantatrice, de fâce, portant un châle ocre sur ses épaules.Le visage est entouré d'une abondante chevelure, le regard également sombre fixe le peintre. Economie des tons : bruns et ocre
Statut juridique
Statut juridique
propriété de la commune ; mode d'acquisition non renseigné ; Paris ; musée d'Orsay
Date d'acquisition
date d'acquisition inconnue
Lieu de dépôt
dépôt ; Castres ; musée Goya
Date de dépôt
1949
Lieu de conservation
Castres ; musée Goya
Informations complémentaires
Exposition
MADRID, BILBAO, 2002/2003, Obras Maestras Españolas del Museo Goya de Castres.
Bibliographie
Inventaire général des collections du musée Goya, Tome I, Peintures hispaniques - sous la directions de Jean-Louis Augé, Conservateur en Chef des musées de Castres (n°113, pp.145-146)
Obras maestra del museo Goya. Madrid du 8 octobre au 1er décembre 2002 et Bilbao du 18 décembre 2002 au 23 février 2003, organisée par BBVA. (pp.128-129, 210)
Référence de la notice
05940000104
Nom de la base
Collections des musées de France (Joconde)
Date de création
31 mai 2011
Rédacteur de la notice
Berthoumieu Cécile
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Localisation
Castres ; musée Goya