D 60-2-1 ; A 10756 (N°musée déposant)
Socrate enseignant
APARICIO : Alicante, 1770 ; Madrid, 1838 ; nationalité : Hispanique
Espagne
1811
Hauteur en m 1.365 ; Largeur en m 1.02
signé, daté, annotation, inscription
signé et daté en bas à droite : J. Aparicio Ft Roma 1811 (sur la tablette que tient le jeune homme) ; annotation en bas au centre : CONSIGLIO ADUN GIOVANE POETA DIALOGO SOCRATICO RECITATO NELLE ADUNANZA DELLA' ARCADIA DA.S.E. IL SIG BARONE DE GERANDO Dal cuole debole, o impuro, non usciranno mai grandi e generosi penseri ; étiquette au dos : MPR 9421
Socrate est assis, une tablette posée sur ses genoux. Un chiton est posé sur ses épaules et enveloppe le reste de son corps laissant apparaître son torse nu et son épaule droite. Il porte une longue barbe bouclée blanche comme ses cheveux. Il enseigne à un jeune poète qui se tient debout à côté de lui, torse nu. Un drapé recouvre son épaule droite et le reste de son corps. Il tient une tablette dans sa main gauche et baisse les yeux .
José Aparicio fait partie des élèves de David qui ont introduit le néoclassicisme en Espagne. Originaire d'Alicante, de communauté autonome de Valence, il réside à Paris de 1799 à 1806, où il expose au Salon à plusieurs reprises. En 1807, il s'installe à Rome jusqu'à la chute de l'empire en 1815. Le Socrate enseignant date de 1811, sa dédicace est faite au nom du baron de Gerando. Il s'agit d'une oeuvre aux tonalités froides, au dessin très précis, voulue comme un hommage à la pensée antique tant admirée à cette époque. Socrate, en compagnie d'un jeune poète, y est figuré comme une académie quelque peu figée. Après son retour en Espagne, Aparicio demeure le prototype du peintre officiel chargé de commémorer des thèmes patriotiques et allégoriques liés à la guerre d'Indépendance ou bien aux événements dramatiques de 1823 (intervention de la Sainte-Alliance). Il s'éloigne alors des principes purement néoclassiques pour évoluer vers un style plus démonstratif et préromantique. Extrait du cat. Paribas, 1997, J. L. Augé
Italie, Rome (lieu de création)
propriété de la commune, mode d'acquisition non renseigné, Lyon, musée des beaux-arts
1960 entrée matérielle
Collection privée, (Acquis en 1844 par M. de Gerando)
dépôt, Castres, musée Goya
1960
Les Elèves espagnols de David, 24 juin au 321 août 1998, musée Goya, Castres
AUGE, Jean-Louis Les élèves espagnols de David. Mythe ou réalité et état présent des oeuvres dans les collections françaises. in Boletín del Museo del Prado, pp.7-17, Tomo XXv, número 43, 2007 (p.13) Inventaire général des collections du musée Goya, Tome I, Peintures hispaniques - sous la directions de Jean-Louis Augé, Conservateur en Chef des musées de Castres (n°66, p.92) Les Elèves espagnols de David, 24 juin au 31 août 1989, Musée Goya, Castres (pp.28,29, 128,129) Le Néoclassicisme en Espagne, journées d'étude 20, 21 juillet 1989, musée Goya, Castres © Editions de l'Albaron 1991 ISBN 2-908528-19-3 P. 54 à 61, Le théâtre néo-classique en Espagne au XVIIIe siècle, René Andioc (pp.62-85)