MTH 2006.0.79 ; 195 (N° catalogue 1870) ; 209 (N° catalogue 1912)
Félix Vicq-d'Azyr
LE CHEVALIER Pierre-Toussaint : Valognes, 1821 ; Paris, ?
1848 Salon
Hauteur sans cadre en cm 200,5 ; Largeur sans cadre en cm 140 ; Profondeur sans cadre en cm 2,5
Inscription (Français, Latin), A dextre : Sur le document que le modèle tient en main. Au pinceau et à la peinture noire., Anatomie/ comparée/de l'homme & des Oiseaux ; Numéro (Chiffres arabes), Au dos, sur la toile : Par deux fois, dans le quart supérieur droit et le quart inférieur gauche. Manuscrit à la craie blanche., 209 ; Numéro, Inscription concernant l'auteur (Chiffres arabes, Latin), Sur le montant gauche : Manuscrit au stylo noir., 209. / Lechevalier ; Numero d'inventaire (Latin, Chiffres arabes), Sur la traverse centrale : Manuscrit au stylo noir sur étiquette adhésive., MTH 2006.0.79 ; Numero d'inventaire (Latin, Chiffres arabes), Sur la traverse inférieure : A gauche. Manuscrit au feutre vert sur étiquette adhésive., MTH 2006.0.79 ; Numéro (Chiffres arabes), Sur le montant droit : Manuscrit à la craie blanche en haut et sur la tranche côté droit en haut., 209
1848
propriété de la commune, achat à l'artiste, Cherbourg-en-Cotentin, musée Thomas Henry
Collection de l'artiste, LE CHEVALIER Pierre-Toussaint
Notice de Rafael Mandressi, professeur à l’Université catholique de Montevideo (catalogue en ligne de la Bibliothèque interuniversitaire de médecine) : Docteur-régent de la Faculté de médecine de Paris, membre de l’Académie royale des sciences et de l’Académie française, commissaire général pour les épidémies et secrétaire perpétuel de la Société royale de médecine, professeur d’anatomie au Jardin du Roi et à l’École vétérinaire d’Alfort, premier médecin de la reine Marie-Antoinette en 1789, membre de la Commission temporaire des arts et médecin des hôpitaux sous la Révolution, auteur de nombreux mémoires sur des sujets aussi variés que l’anatomie des oiseaux, la position des testicules chez le foetus, le jaune de l’oeuf ou l’anatomie du cerveau, auteur également de plus de cinquante éloges historiques de savants français et étrangers, de plusieurs articles médicaux dans l’Encyclopédie méthodique, d’ouvrages aussi ambitieux et marquants que le Traité d’anatomie et de physiologie (1786) et d’un Plan de constitution pour la médecine en France présenté à l’Assemblée nationale en 1790, co-traducteur et éditeur scientifique d’un ouvrage italien sur les Lieux et les dangers des sépultures. Telles sont quelques-unes des principales rubriques de la liste de titres et travaux que l’on pourrait dresser si on voulait schématiquement rendre compte du parcours hors du commun de Félix Vicq d’Azyr, médecin, anatomiste, homme de lettres, homme des institutions aussi, né le 23 avril 1748 à Valognes, en Normandie. Un parcours qui s’étend sur une trentaine d’années, dès son arrivée à Paris en 1765 pour faire des études de médecine, jusqu’à sa mort le 20 juin 1794. Trois décennies au cours desquelles Vicq d’Azyr produisit une oeuvre vaste, diversifiée et souvent novatrice, en même temps qu’il progressait dans la construction, sous l’Ancien régime, d’une solide carrière scientifique que la Révolution fragilisa quelque peu, sans pour autant y mettre un terme.