887.1.128 ; 122 (Inventaire provisoire 1982) ; G 91 VII 2 26 (Indice de classement 1991) ; 2005 00127 E (Récolement 2004/2005)
Restes des fondations du grand Temple de Balbec
BASSET : Dynastie d'éditeurs de vues d'optique. Le fondateur de cette dynastie est Antoine Basset, mort en 1760. On relève des estampes de lui vers 1720. En 1773, son adresse est 'A Paris chez Basset l'Aîné, rue Saint-Jacques, à la Comète d'Or'. André Basset, dit le Jeune, est son frère. Au début, il est à l'enseigne de Sainte-Geneviève, rue Saint-Jacques, au coin de la rue des Mathurins. Il déménage dans une maison qu'il achète où 'était ci-devant pour enseigne le Nom de Jésus, puis les Armes de Hollande, enfin Saint-Nicolas'. Il rachète en 1775 les planches gravées de Daumont et de Lachaussée. C'est la raison pour laquelle on trouve sur une vue d'optique représentant la Place Royale les mentions suivantes : à gauche 'Présentement chez Lachaussée, rue Saint-Jacques' ; au centre, en dessous du titre 'présentement chez Basset, rue Saint-Jacques, au coin de celle des Mathurins. Il tient une Fabrique de Papier' ; à droite 'A Paris, chez Daumont, Rue Saint Martin'. Paul-André Basset est le fils d'André Basset. Il est actif sous le Consulat et l'Empire.
Hauteur de la feuille en cm 34.4 ; Largeur de la feuille en cm 50 ; Hauteur de la plaque en cm 25 ; Largeur de la plaque en cm 40.5 ; Hauteur de la partie gravée en cm 22 ; Largeur de la partie gravée en cm 38.2
titre, numéro, numéro, légende, lieu d'édition inscrit, nom d'éditeur inscrit
titre, numéro, en haut au centre : 'BALBEC PL. 3. ' ; numéro, en haut à droite : 63 ; légende, en bas au centre : 'Restes des fondations du grand Temple de Balbec' ; lieu d'édition inscrit, nom d'éditeur inscrit, en bas au centre : 'à Paris chez Basset rue St. Jacques'
Vue des ruines du temple de Balbec envahies par la végétation. Au premier plan : des hommes observent le site archéologique, des éléments d'architecture jonchent sur le sol.
France, Ile-de-France, Paris (lieu de création)
Les vues d'optique pouvaient être regardées seules ou au travers d'un zograscope, pied de bois surmonté d'une lentille qui agrandissait l'image et accentuait l'effet de perspective. Ces vues d'optique pouvaient être également placées dans des boîtes d'optique et le spectateur regardait à l'intérieur de la boîte à travers la lentille. Cette distraction était fort appréciée au XVIIIème siècle dans les salons de la bourgeoisie et de la noblesse tout comme dans les campagnes grâce aux colporteurs.
propriété de la commune, mode d'acquisition inconnu, Bernay, musée des beaux-arts
1887
Inconnu
Edité en 2001 dans le cadre d'une expositions temporaires regroupant le Musée des Antiquités à Rouen, le château-musée de Dieppe et le Musée de Bernay. 288 pages. Somogy/éditions d'Art (pages 238, notice 188)