8240 ; 2996 (Ancien numéro)
Vue panoramique d'Evreux
Ingouville, 1809 ; Paris, 1895
France
1858
H. 22.4 ; L. 37.8
signé, daté
A. Maugendre 1858 Evreux (en bas à gauche)
propriété de la commune, achat sur les arrérages d'un legs, Evreux, musée d'art, histoire et archéologie d'Évreux
date d'acquisition inconnue
Marmottan
Extrait du catalogue Dessins d'Eure et d'ailleurs. 2001: '(..) En 1857, il réalise pour la compagnie des Chemins de fer de l'Est, une série de 37 planches imprimées représentant les villes traversées par la ligne. En 1858, c'est la compagnie des Chemins de fer de l'Ouest qui lui commande une série. Le dessin de la collection du musée est préparatoire à une lithographie en camaïeu ocre relevée de bleu. La série est réalisée de 1858 à 1860. La compagnie venait en effet d'inaugurer la première ligne voyageurs entre Paris et Rouen en 1854. Elle demanda donc à Maugendre, déjà spécialiste du genre, de décrire par le pinceau et le burin les principales ' vues de train ' des bourgades entre les deux villes terminus. Il dessine et fait graver ainsi une série de neuf planches. (..) J. P.-G.' Extrait du catalogue Dessins d'Eure et d'ailleurs. 2001: 'Ici la ville d'Evreux est prise du côté sud, depuis une des collines entourant la ville. On aperçoit la structure de la cité qui comptait alors 15 000 habitants à une époque où l'industrialisation commence à changer la physionomie de la ville. Parsemée de jardins et de vergers, elle ouvre immédiatement sur la campagne : prés aux abords de l'Iton bordé de peupliers et visible au fond à l'ouest. Juste derrière, les collines crayeuses de Saint-Michel sont encore couvertes de vignes. Au centre, la flèche de la Tour de l'Horloge pointe vers le ciel. Derrière elle la trouée entre les collines correspond à la route qui mène à Rouen. Légèrement décentrée à droite, la cathédrale Notre-Dame domine, avec encore sa petite tour détruite pendant la seconde guerre mondiale et jamais reconstruite. Juste à côté se dresse l'évêché (actuel musée) avec à l'Ouest ses bâtiments de services (écuries, logements) aujourd'hui disparus. A l'extrême gauche du dessin (ouest) un seul édifice est mis en valeur : l'église Saint-Taurin. Le point de vue en hauteur permet à Maugendre de saisir l'ensemble de la ville en perspective cavalière en faisant surgir les bâtiments principaux. Le train, au second plan, semble passer loin de la ville, cependant, il s'agit de son emplacement réel sur remblais jusqu'en 1884, date à laquelle le tracé fut modifié. J. P.-G.'
Dessins d'Eure et d'ailleurs: collection des dessins du XIXè siècle au musée. musée d'Art Histoire et Archéologie, Evreux. 19/10- 06/01/2001. ; Victor Hugo et la Normandie. Musée Victor Hugo, Villequier. Juin-Octobre 1985.
Dessins d'Eure et d'ailleurs: collection des dessins du XIXè siècle au musée: musée d'Art Histoire et Archéologie, Evreux, 19/10- 06/01/2001. Evreux: musée d'Art Histoire et Archéologie. 2001. Ill. en coul. I.S.B.N: 2-901-399-11-8 (P.46-47.) ; Victor Hugo et la Normandie. Musée Victor Hugo, Villequier. 1985. 272 p. Ill. en coul. (P. 83)