905.9.1 ; 1699 (MD)
Bloud : Actif à Dieppe dans la seconde moitié du 17e s. On lui connaît un cadran de boussole daté de 1653 (Harvard), et une autre de 1666 au Musée national maritime d'Israël à Haïfa. On sait aussi qu'il vivait encore à Dieppe en 1686. 9 boussoles + 1 disque calendrier à Dieppe. Pièces au British Museum de Londres dont certaines en écaille de tortue. D'autres au Musée d'instruments scientifiques de l'Université d'Harvard. Connu par de nombreux cadrans signés (ventes publiques). Pièces au BM de Londres, au Musée d'instruments scientifiques de l'Université d'Harvard (5 ex.), Musée Nat. de la Renaissance à Écouen (1 octogonale). Père ou frère de Gabriel et Jacques. Décors repoussé au fer de relieur, ' suppose un secret pour ramollir l'ivoire superficiellement et le ramollir ensuite '. Encore présent dans le rôle des protestants de Dieppe en 1686. Émigration entre 1686 et 1699 (plus de trace de lui à cette date). Marié à Marie GAUDIN, 2 enfants, Charles et Marie. A fait des cadrans équinoxiaux ou universels, azimutaux, et même un autre cylindre (bâton de berger ?) (Asseline, 1682)
masculin
L. mm 62 ; l. mm 49 ; Ep. mm 15
signature (français), inscription (français)
Signature gravée à l'intérieur de l'objet, A DIEPPE (sur la face interne du couvercle) C.BLOUD (sur la face interne de la boite) ; Au dessus : Etiquette papier rectangulaire manuscrite : Donné par M. Paul BAUDRY
Aiguille de la boussole en acier bleu, et verre loupe ; Papier imprimé en noir au fond de la boussole ; Cordelette en (chanvre?) tressé ; Minuscule boussole insérée à l'intérieur d'une boîte octogonale uniquement ornée à l'intérieur d'un cadran solaire entourant la boussole proprement dite. Guirlandes de feuillages. Sur la face interne du couvercle, on lit 'A DIEPPE' et sur celle de la boîte 'C. BLOVD'. Ce petit instrument solaire est analogue à un autre plus petit porté à l'inventaire sous le n° MD 1199. Cet objet est encore muni d'une corde qui semble servir à le rendre portatif par suspension. Sur la face externe du couvercle, plaquette ivoire clouée, sans doute pour renforcer l'épaisseur de la paroi. Face interne du couvercle : au centre de la cavité ronde, aiguille fixée par le haut et retenue par une agrafe vers le bas servant de pendule pour fixer la verticale et l'horizontale de l'objet. Face IIa : Cadran horaire gradué de VII à XII à VII. Le gnomon en fil est disparu. Dans la boussole qui a conservé son aiguille d'origine, la rose des vents indique simplement les directions
rose des vents
France, Normandie, Seine-Maritime, Dieppe (lieu de création)
2e moitié 17e siècle
propriété de la commune, don manuel, Dieppe, Château-Musée
1905
Collection privée, Baudry Paul, 1905, Rouen ; Baudry Paul
Edith Mannoni, L'amour des ivoires, édition Charles Massin, s.d., 64 p., ill. couleurs. (exemplaire identique p. 13.) Pierre ICKOWICZ, 'Les cadrans solaires portatifs dieppois (milieu XVIIème - début XVIIIème siècle)', in Cahiers Léopold Delisle, t. XLIX, 2000, fasc. 3-4, p. 25-37. (p. 33) Cahiers de l'ivoire du musée de Dieppe, n° 1, les cadrans solaires en ivoire de Dieppe, septembre 2004, 96 pages, ill. bichromie. (n° 9, p. 62-63)