96 225 ; Z 416 (Ancien numéro)
Violette de Parme
Hauteur en cm 4.5 ; Largeur en cm 10 ; Profondeur en cm 8.8 ; Poids en g 90
Boîte en carton recouvert de papier imprimé et collé ; Boîte rectangulaire aux angles arrondis. Le couvercle est légèrement courbé autour de la boîte et présente un décor de violettes sur un fond rouge et doré.
La notion d’hygiène corporelle fut appréhendée de différentes manières tout au long de l’histoire. Boudée pendant près de deux siècles, la pratique du bain fut réhabilitée au XVIIIe siècle, portée par la philosophie des Lumières, qui prône un retour au naturel et à l’intimité. Au siècle suivant, les instances publiques, menant une sensibilisation accrue sur les notions d’hygiène et de propreté, replacent l’eau au cœur des foyers. Le savon est alors considéré comme le symbole de l’hygiène. Elaboré à partir d’un corps gras, mélangé à un agent alcalin (soude pour le savon solide, potasse pour le savon liquide), sa composition et ses procédés de fabrication ne cessent d’évoluer au cours des siècles. Dégageant une odeur neutre, le savon devient, à l’orée du XXe siècle, le support privilégié des parfumeurs pour développer leurs fragrances et élargir leurs gammes de produits de beauté. Non seulement la peau devient propre, mais elle sent bon. Afin de promouvoir les mérites de cette nouvelle ligne de produits, les fabricants font appel à des artistes pour orner leurs emballages. Le décor de ces produits est le reflet d’un style, d’une époque : arabesques, rinceaux, ornements dérivés du monde végétal et animal, chers aux artistes de l’Art nouveau, habillent nombre de boîtes à savon, à poudre, etc.
France (lieu de création)
PAUL TRANOY (utilisateur)
4e quart 19e siècle, 1er quart 20e siècle
propriété de la commune, achat, Grasse, musée international de la parfumerie
1975