2002.0.2511 ; 94.10.1 (Ancien n° inventaire)
armoire de mariage
1801 entre, 1825 et
Hauteur en cm 266 ; Largeur en cm 150 ; Profondeur en cm 64
Magnifique exemplaire de l'ébénisterie du pays d'Arles, cette armoire est réalisée en noyer blond et se distingue par ses proportions et l'équilibre de son architecture. Ces qualités répondent parfaitement au schéma classique de l'armoire de mariage apportée en dot par la jeune épousée et souvent commandée dès sa naissance. Le haut de l'armoire est couronné en léger ' chapeau de gendarme ', les panneaux sont contournés d'un motif creusé à la gouge, les deux portes sont séparées d'un trumeau lié au dormant, la traverse inférieure est chantournée, les pieds galbés se terminent en volutes. Les portes sont fixées par des charnières métalliques à boules godronnées et décorées de trois entrées de serrures
L'intérêt de cette armoire réside dans son décor sculpté particulièrement élaboré et riche d'une symbolique relative au mariage, à l'amour et à la fécondité, dont les motifs sont empruntés au répertoire de la grammaire décorative du 18e siècle et adaptés à l'identité régionale du pays d'Arles. L'organisation du décor sculpté, qu'il soit vertical ou horizontal, répond toujours à une répartition tripartite. Ainsi le trumeau s'organise en symétrie d'un médaillon bordé d'un grènetis renfermant le monogramme de l'épousée : les motifs de part et d'autre évoquent successivement les prémices du mariage, la prospérité et la fécondité. Au centre de la traverse basse, un ensemble instrumental se compose d'une partition de musique dont les notes sont lisibles, d'une lyre, d'un cor, d'un hautbois et d'une thyrse, emblème de Dionysos. Les montants latéraux reprennent les motifs du trumeau en y ajoutant un caducée qui introduit l'identité du futur époux, un pharmacien de Tarascon. Ainsi, hormis ses qualités esthétiques et techniques, cette armoire a l'avantage non négligeable d'être parfaitement documentée et célèbre le mariage à Tarascon de Jean-Baptiste Riffard et de Marie-Madeleine Monge, au début du XIXe siècle; - Catalogue '100 ans après, de la collecte à la collection' : Magnifique exemplaire de l'ébénisterie du pays d'Arles, cette armoire est réalisée en noyer blond et se distingue par ses proportions et l'équilibre de son architecture qui répondent parfaitement au schéma classique de l'armoire de mariage apportée en dot par la jeune épousée. Le haut de l'armoire est couronné en léger 'chapeau de gendarme', les panneaux sont contournés d'un motif creusé à la gouge, les deux portes sont séparées d'un trumeau lié au dormant, la traverse inférieure est chantournée, les pieds galbés se terminent en volutes. Les portes sont fixées par des charnières métalliques à boules godronnées et décorées de trois entrées de serrures. L'intérêt de cette armoire réside dans son décor sculpté particulièrement élaboré et riche d'une symbolique relative au mariage, à l'amour et à la fécondité, dont les motifs sont empruntés au répertoire de la grammaire décorative du 18e siècle et adaptés à l'identité régionale du pays d'Arles. L'organisation du décor sculpté, qu'il soit vertical ou horizontal, répond toujours à une répartition tripartite. Ainsi le trumeau s'organise en symétrie d'un médaillon bordé d'un grènetis renfermant le monogramme de l'épousée : les motifs de part et d'autre évoquent successivement les prémices du mariage, la prospérité et la fécondité. Au centre de la traverse basse, un ensemble instrumental se compose d'une partition de musique dont les notes sont lisibles, d'une lyre, d'un cor, d'un hautbois et d'une étrange tige surmontée d'une pomme de pin qui s'apparente au thyrse grec, le tout laisse présager du banquet qui suivra la noce. Les montants latéraux reprennent les motifs du trumeau en y ajoutant un caducée qui introduit l'identité du futur époux, un pharmacien de Tarascon. Ainsi, hormis ses qualités esthétiques et techniques, cette armoire a l'avantage non négligeable d'être parfaitement documentée et célèbre le mariage à Tarascon de Jean-Baptiste Riffard et de Marie-Madeleine Monge, au début du 19e siècle
France, Provence-Alpes-Côte d'Azur, Bouches-du-Rhône, Tarascon (lieu d'utilisation)
Provence, Pays d'Arles
RIFFARD Jean-Baptiste Et Marie-Madeleine (utilisateur) ; apport de la mariée lors de son mariage avec Jean-Baptiste Riffard pharmacien à Tarascon au début du 19e siècle
1er quart 19e siècle
1801 entre ; 1825 et
propriété du département, mode d'acquisition inconnu, Bouches-du-Rhône, museon Arlaten
Histoires de vies, histoires d'objets : acquisitions récentes 1996-2001 / SERENA-ALLIER Dominique, DAVID Françoise, DALBIES-SIZARET Florence, LIEZ Jean-Luc. - Marseille : Conseil général des Bouches-du-Rhône, 2002 . - 194 p. : ill. ; 23 x 23 cm. ISBN 2-911111-15-X