2003.0.6032 ; 10187 (Ancien n° inventaire) ; C402 (Ancien n° inventaire)
drolet
1780 entre, 1790 et
époque Louis XVI
Dimensions hors tout en cm : H. 109 ; Carrure épaules en cm 38
numéro
numéro sur étiquette manuscrite, Intérieur : étiquette plastique écrite au feutre rouge et attachée en haut à l'intérieur : 10187 ; numéro, inscription manuscrite, à l'encre brune, Intérieur : Ancien numéro inscrit une fois en haut à l'intérieur et une fois au bas d'un pan : C402
Droulet en taffetas de soie rose saumon. Malgré son mauvais état de conservation au niveau des manches, la coupe du droulet correspond à celle en vigueur dans les années 1780
D'après A. Grill-Mariotte (12/11/2008)
Dès 1715, le droulet est mentionné dans les archives provençales. Vêtement très particulier, dérivé de la robe de dessus à la mode de la Cour, il est conservé et transformé par les femmes du pays d'Arles, jusqu'à devenir une singularité du costume local. Au fil du 18e siècle, la surface du vêtement se réduit pour aboutir à une petite veste largement échancrée sur la poitrine, le plus souvent doublée de toiles imprimées, sans empiècement de devant, aux manches courtes et retroussées et aux longues basques flottant dans le dos. Avec la jupe, il forme l'habit singulier des Provençales du Tiers Etat remarqué par les voyageurs et les peintres et se maintient avec quelques adaptations jusqu'aux années 1820. Les doublures des droulets sont souvent très intéressantes. Le plus souvent réalisées en cotonnades décorées et colorées lorsque le vêtement est uni ou sombre, elles sont parfois composées de plusieurs pièces d'étoffe
propriété du département, mode d'acquisition inconnu, Bouches-du-Rhône, museon Arlaten
Mode du pays d'Arles
Des habits et nous : vêtir nos identités ; LETHUILLIER Jean-Pierre (dir). - Rennes : Edit. Presses Universitaires de Rennes, 2007. - 223 p : ill. couleur ; 29 x 23 cm. - ISBN 978-2-7535-0386-1. (p. 52.)