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Plateforme ouverte du patrimoine

Vénus et Adonis

Identification du bien culturel

N°Inventaire

1938 F 782

Domaine

Dénomination

Titre

Vénus et Adonis

Précision auteur

ERRARD : Nantes, 1606 ; Rome, 1689 ; nationalité : Française

Ecole-pays

France

Anciennes attributions

Doute sur attribution

Période de création

Millésime de création

1635-1640

Matériaux - techniques

Mesures

dimensions en m : Hauteur 0.670 ; Largeur 0.125

Contexte historique

Genèse

oeuvre en rapport

Historique

Stefan Albl qui a fait une thèse à l'université de Vienne sur Testa et a publié un article sur Podesta en 2011 (albl@biblhertz.it). Mel le 23 juillet 2015 à liliana.barroerouniroma3.it (avec E 347, E 404, DF 600 et 601), professeur qui a beaucoup publié sur l'art à Rome XVIIe-XVIIIe. Vu en novembre 1999 par P. Malgouyres qui confirme le classement en école italienne. Vu par E. Coquery en novembre 2003 : 'une attribution à Ch. Errard n'est pas impossible. Mais le vernis est bien crasseux et la peinture usée...' (communication écrite). Cliché de 2008 envoyé à E. Coquery : il le conforte dans son hypothèse d'attribution à Charles Errard (communication écrite, 23 octobre 2013). ; Inventoriée sous le nom de François Perrier par J. Magnin, cette peinture fut ensuite classée dans l'école italienne, et plus particulièrement romaine, vers 1630-1640. E. Coquery la rapproche d'un dessin de Charles Errard, Le Frappe-main ou La Main chaude, préparatoire à une gravure de Ferdinand Elle. Mais il observe que ce tableau déroute par la diversité des physionomies des putti et par une composition un peu confuse. Il le situe dans la première période romaine de l'artiste (2013, p. 254-255). S. Loire, d'après photographie, considère que cette peinture a certainement été réalisée à Rome dans le second quart du XVIIe siècle mais il n'est pas en mesure d'avancer une attribution à son sujet (communication écrite, 10 juillet 2015). S. Albl, d'après cliché également, estime que c'est l'oeuvre d'un artiste qui a vu l'estampe et peut-être aussi le tableau de Pietro Testa sur le même sujet, comme en témoigne la construction de la composition mais aussi des détails tel que l'animal mort sur la droite, ce qui pourrait permettre de dater l'oeuvre apres 1635-1637. La figure de Vénus rappelle le Matin de Michel Ange dans la chapelle des Médicis à Florence. La monumentalité des putti provient des Carrache au Palais Farnèse. Cette oeuvre reprend sans doute le goût suscité par la vision des Bacchanales de Titien à Rome, de Poussin, Testa, Spierincks, Podestà, Chaperon... mais on ne peut pas exclure une datation un peu plus tardive que les années vingt et trente du XVIIe siècle (communication écrite, 1er octobre 2015). en rapport avec : Errard, Le Frappe-main ou La Main chaude

Lieu de création/utilisation

Rome (lieu de création)

Informations juridiques

Statut juridique

propriété de l'Etat, legs, musée national Magnin

Date acquisition

1938 acquis ; 1937 entrée matérielle

Ancienne appartenance

Magnin Maurice

Informations complémentaires

Commentaires

Doute sur attribution ; Inventoriée à tord sous le nom de F. Perrier par J. Magnin, la peinture est, de l'avis des spécialistes, à classer dans l'école italienne, vers 1630-1640, et plus particulièrement dans l'école romaine

Bibliographie

J. Magnin, Musée Magnin. Peintures et dessins de l'école française, Dijon, 1938 (n° 782 (François Perrier)) J. Thuillier, 'Musée des Beaux-Arts de Dijon. Deux tableaux de F. Perrier', Revue du Louvre, n° 4-5, 1972, p. 307-314 (note 1 p. 307 (Ecole italienne)) A. Brejon de Lavergnée, Inventaire des collections publiques françaises. Dijon, musée Magnin. Catalogue des tableaux et dessins italiens (XVe - XIXe siècle), Paris, 1980 (n° 134, p. 131-132 repr. (Ecole romaine (?) XVIIe siècle)) B. Bobrie, Tableaux et dessins français du XVIIe siècle du musée Magnin. Peintres nés avant 1650, mémoire de maîtrise sous la direction d'A. Schnapper, université de Paris IV, 1986 (n° 55 p. 67 (anonyme français ?, XVIIe siècle)) A. Brejon de Lavergnée, N. Volle, Musées de France. Répertoire des peintures italiennes du XVIIe siècle, Paris, 1988 (p. 428 repr. (Rome vers 1630-1640)) L. Starcky, Dijon musée Magnin. Les Peintures françaises, catalogue sommaire illustré, préface d'Emmanuel Starcky, avec la participation d'Hélène Isnard, Paris, 2000 (p. 234 (Anonyme romain, vers 1630-1640)) E. Coquery, Charles Errard ca. 1601-1689 La noblesse du décor, Paris, 2013 (PA. 2 p. 254-255 repr. (attribution possible à Charles Errard))

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