INV 6647, recto
Jeune Homme assis
né à Paredes de Nava, vers 1489 ; mort à Tolède en 1561 ; peintre et sculpteur, son oeuvre graphique se réduit à une dizaine de feuilles, dont les plus importantes sont conservées au musée des offices de Florence, et qui démontrent une maîtrise parfaite des techniques graphiques italiennes à la sanguine et à la plume souvent proches de Michel-Ange, auprès duquel il aurait reçu sa formation principale dès les années 1505-1506 (il serait le ' giovine spagnuolo ' cité par Michel-Ange en 1508 puis en 1512). Considéré depuis Longhi (1953) comme un peintre influent pour la formation du maniérisme italien, il est documenté à la fin de 1518 à Saragosse, où il apparaît comme le peintre de la cour de Charles Quint. A partir de cette date il a une intense activité surtout dans le domaine de la sculpture, menant d'abord une vie itinérante avant de se fixer à Valladolid où son influence fut considérable.
espagnole
copie d'après MAZZUOLA Francesco
H. en m 0,219 ; L. en m 0,178
marque
marque (L. 1899 et 2207), en bas à gauche et à droite.
Plume et encre brune, quelques traces de pierre noire, sur papier beige clair vergé. Collé en plein. Annotation à la plume et encre brune à gauche :x
iconographie religieuse
oeuvre en rapport
Ce dessin se rattache aux putti entourant le groupe des apôtres de la Transfiguration de la cathédrale de Tolède, et aux putti de l'arrière-choeur, mais aucune figure n'y est similaire. Cependant, la figure de Saint Jean de la Transfiguration de l'église de San Salvador d'Ubeda rappelle la physionomie de L'homme assis à terre'. Quoi qu'il en soit, ce dessin semble bien préparer une figure, si ce n'est plusieurs, pour ce choeur ou pour le groupe d'Ubeda. Par ailleurs, le Saint Thomas (Louvre, RF 46236), un dessin d'atelier, offre un lien cohérent avec le groupe de dessins pour le choeur de Tolède L'homme assis à terre et L'homme nu portant une draperie sur l'épaule (Louvre, RF 42995) dans certains détails anatomiques, la position d'appui, les hachures très fines, et surtout une plastique typiquement sculpturale. Il faut souligner également la parenté avec le dessin conservé à l'Ecole des Beaux Arts qui représente un Groupe de sept figures avec un fragment d'architecture (n°473). D'autre part, cette attribution est confirmée principalement par A.-E. Pérez Sanchez et Antonio Natali par communication orale. (L. Boubli,'Magnifico mastre Alonso Berruguete': introduction à l'étude de son oeuvre graphique, dans Revue de l'art, n°103, 1994, pp.11-32.) (L. Boubli, Musée du Louvre, Département des Arts graphiques, inventaire Général des dessins de l'Ecole espagnole, XVIe-XVIIIe siècles, Paris, 2002, RMN, n° 2, p. 26)
propriété de l'Etat, musée du Louvre département des Arts graphiques
1671
Jabach, Everhard ; Cabinet du Roi ; Desneux ou De La Noue ? ; Noue, abbé de la ; Desneux ; Des Neux et De La Noue ; dernière provenance : Jabach, Everhard
Des Neux et de La Noue, n° XXVI et paraphe - E. Jabach (L. 2959) ; dessin dit du Rebut - Entré dans le Cabinet du Roi en 1671
Alfonso Emilio Pérez Sanchez, Lizzie Boubli, ' Dessins espagnols. Maîtres des XVIe et XVIIe siècles ', RMN, 1991