La famille Forestier

N°Inventaire

RF 1450, recto

Domaine

Titre

La famille Forestier

Auteur

Précision auteur

né en 1780 ; mort en 1867

Genre

masculin

Ecole-pays

France

Période de création

Matériaux - techniques

Mesures

H. en m 0,233 ; L. en m 0,319

Description

Mine de plomb. Signé et daté à la mine de plomb, en bas à gauche :Ingres fecit 1806

Précisions sujet représenté

Forestier famille, Forestier Julie, Sallé Joseph Durand, Forestier Charles-Pierre-Michel, Sallé Marie-Jeanne-Julie, Coutan Louis Joseph Auguste; Paris, Parlement; Rome; Montauban, Musée Ingres, oeuvre en rapport; Cambridge, Fogg Art Museum, oeuvre en rapport; portrait; Portrait de famille

Genèse

oeuvre en rapport

Statut juridique

propriété de l'Etat, donation, musée du Louvre département des Arts graphiques

Date acquisition

1883

Ancienne appartenance

Coutan-Hauguet-Schubert-Milliet, collection dernière provenance : Coutan-Hauguet-Schubert-Milliet

Localisation

Commentaires

Ingres se fiança à Julie Forestier, la jeune fille debout au centre du dessin, durant l'été 1806, peu avant son départ pour Rome en septembre. Elle est représentée ici entourée de ses parents, avec à gauche son oncle Joseph Durand Sallé, et la bonne de la famille, Clotilde, dont le regard appuyé vers l'artiste trahit le rôle, traditionnel au théâtre, de messagère entre les amoureux. Charles-Pierre-Michel Forestier était avocat au Parlement, et Julie était l'unique enfant qu'il eut de son mariage avec Marie-Jeanne-Julie Sallé. (La rupture des fiançailles eu lieu en 1807). Le dessin fut donné par Ingres à Julie, puis restitué par celle-ci ; Ingres le donna alors à son ami Coutan. Il en existe deux autres versions, plus faibles, l'une à Montauban, que certains auteurs attribuent à Julie elle-même (Vigne, 1995-2, n° 2653), et un calque daté par erreur 1804 conservé au Fogg Art Museum de Cambridge (Mass.) dans la coll. Winthrop. Premier grand portrait dessiné de groupe, la feuille éblouit par l'impitoyable naturel de sa graphie, qui s'attache autant aux objets (et à l'animal, peut-être un symbole de fidélité !) qu'aux figures. (L.-A. Prat, Ingres, Paris, Musée du Louvre, Cabinet des dessins, 5 Continents éditions, 2004, n° 4, p. 77). Lapauze, Ingres, sa vie et son oeuvre, (1786-1867) D'après des documents inédits, Paris, 1911, p. 60, 182, 285 et n. 1 - Naef, Die Bildniszeichnungen von J.-A. D. Ingres, Berne, 1977-1980, t. I, chap. 11, et t. IV, n° 33, repr Julie Forestier ; Coutan - Hauguet - Schubert - Milliet ; don au Louvre en 1883.