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INV 28459, recto

Hercule et Cerbère

né en 1619 ; mort en 1690

France

1650 vers ; 1660 vers

oeuvre en rapport

pierre noire ; papier (beige) ; craie blanche (rehaut) ; craie blanche

H. en m 0,288 ; L. en m 0,441

Pierre noire, avec rehauts de craie blanche, sur papier beige. Bords irréguliers

Lambert Nicolas, Lambert, Pool Matthys gravure en rapport, Picart B. gravure en rapport, Hercule, Cerbère; Paris, Hôtel Lambert; Paris, Hôtel Lambert, oeuvre en rapport; oeuvre en rapport; Paris, Bibliothèque Nationale, oeuvre en rapport; Paris, Bibliothèque Nationale, Cabinet des Estampes, oeuvre en rapport; mythologies; Le Brun, Charles, Décor de la galerie de l'Hôtel Lambert à Paris; Le Brun, Charles, L'Apothéose d'Hercule; Apothéose d'Hercule; Pool, Mathys, Voûte de la galerie du Président Lambert (gravure); Hercule et Cerbère

propriété de l'Etat ; saisie ; musée du Louvre département des Arts graphiques

1690

Cabinet du Roi dernière provenance : Cabinet du Roi

Paris ; musée du Louvre

Etude pour un des stucs feints, représentés à la voûte de la galerie de l'hôtel Lambert. L'attitude d'Hercule sera modifiée dans la peinture ; comme l'indique la légende des planches gravées, il sera vu enchaînant le chien Cerbère qui avoit trois têtes et gardoit la porte des Enfers. La massue sera posée à terre et le bras droit occupé à cette action. Le pied gauche, coupé par la marge du papier, est repris en haut à droite ; la modification de la main droite ne sera pas retenue dans la peinture. On retrouve ici le même style que dans les autres études pour les stucs, avec un jeu d'ombre et de lumière suggérant une sculpture vue par en dessous. (L. Beauvais, Musée du Louvre, Département des Arts graphiques, Inventaire général des dessins, Ecole française, Charles Le Brun, 1619-1690, tome I, Paris, RMN, 2000, n° 23, p. 37) La voûte de la galerie a été gravée par Bernard Picart, en sens inverse, puis par Matthys Pool. Une planche gravée par ce dernier est conservée au Cabinet des estampes de la bibliothèque nationale de Paris Atelier de Le Brun. Entré dans les collections royales en 1690 ; paraphe de Jean Prioult (L. 2953) au verso ; marque du musée (L. 1886).