INV 28837, recto
Trois hommes, deux casqués à mi-corps, le troisième étendu à terre
né en 1619 ; mort en 1690
France
1685 vers, 1686 vers
H. en m 0,295 ; L. en m 0,434
Pierre noire, avec rehauts de craie blanche, sur papier gris-beige. Bords irréguliers
Louis XIV roi de France, Tardieu Nicolas-Henri père gravure en rapport, Massé Jean-Baptiste oeuvre en rapport; France; Hollande; Versailles, château, Salon de la Paix, oeuvre en rapport; Versailles, château, Salon de la Guerre, oeuvre en rapport; Versailles, château, Salon de la Guerre; oeuvre en rapport; Paris, Bibliothèque Nationale, Cabinet des Estampes, oeuvre en rapport; Versailles, Musée national du château, oeuvre en rapport; Versailles, château, oeuvre en rapport; Versailles, château; Le Brun, Charles, Décoration du château de Versailles; Le Brun, Charles, La France armée d'un bouclier et lançant la foudre; allégorie; Allégorie de la Hollande; Allégorie de la France; Soldat; Guerrier; Allégorie de la Guerre; Massé, Jean-Baptiste, La Hollande
oeuvre en rapport
propriété de l'Etat, saisie, musée du Louvre département des Arts graphiques
1690
Cabinet du Roi ; Le Brun, atelier dernière provenance : Cabinet du Roi
Etude pour le décor du cintre de la Hollande du salon de la Guerre, au château de Versailles, peint par Le Brun en 1685-1686. Ce salon fait pendant au salon de la Paix. Le programme iconographique s'opposant d'un salon à l'autre, se déploie sur les deux calottes, les voussures et des cintres. La France est représentée dans les deux calottes. Le Louvre conserve une centaine d'études de Le Brun concernant les deux salons, ainsi qu'un dessin de J.-B. Massé représentant le cintre (Inv. 30930). Il existe une gravure de N.H. Tardieu père (BnF, est., AA5 ; cuivre à la Chalcographie, n° 1059), d'après le dessin de Massé. Etude pour trois soldats, à gauche de la Hollande, tels qu'ils étaient prévus dans la version intermédiaire du cintre (Inv. 27648bis). Le soldat étendu à terre sera remplacé, dans la peinture, par une ancre et des marchandises près du vaisseau. La facture de ce dessin, un peu mou dans les traits du visage des soldats, fait penser à un travail de l'atelier, probablement repris partiellement par Le Brun, notamment pour la jambe et la draperie du soldat à terre. La même impression de coexistence de plusieurs mains se dégage d'un autre dessin pour la même composition (Inv. 29324). (L. Beauvais, Musée du Louvre, Département des Arts graphiques, Inventaire général des dessins, Ecole française, Charles Le Brun, 1619-1690, tome I, Paris, RMN, 2000, n° 992, p. 290) Atelier de Le Brun. Entré dans les collections royales en 1690 ; paraphes de Jean Prioult (L. 2953) au verso, de Claude Delamotte (L. 478) et de Jules Robert de Cotte (L. 1963) ; marque du musée (L. 1886).