INV 29452, recto
Etude pour un décor de plafond
né en 1619 ; mort en 1690
France
1663 vers
H. en m 0,236 ; L. en m 0,369
Sanguine, avec reprise de la figure ailée à la plume et encre noire. Contours irrégulièrement découpés
Morphée, Apollon, Saint-André Augustin Jacques Renard gravure en rapport; Paris, Palais du Louvre, Galerie d'Apollon, oeuvre en rapport; oeuvre en rapport; Paris, Palais du Louvre, oeuvre en rapport; Paris, Bibliothèque Nationale, oeuvre en rapport; Paris, Bibliothèque Nationale, Cabinet des Estampes, oeuvre en rapport; Paris, Musée du Louvre, Galerie d'Apollon; mythologies; Le Soir; Le Brun, Charles, Morphée ou Le Soir; Le Brun, Charles, Décoration de la Galerie d'Apollon; Allégorie du Sommeil
oeuvre en rapport
propriété de l'Etat, saisie, musée du Louvre département des Arts graphiques
1690
Cabinet du Roi dernière provenance : Cabinet du Roi
Première pensée pour Morphée ou Le Soir, peint par Le Brun, dans un des cartouches ovales de la voûte de la galerie d'Apollon. Comme dans la peinture, le vieillard ailé personnifiant le sommeil est couché sur une draperie, au-dessus des nuages, mais il ne paraît pas ici complètement endormi. Les figures qui sont esquissées autour de lui ne seront pas retenues. Quant à celles qui sont étudiées en dehors du cadre ovale, elles correspondent probablement à une première approche des sculptures surmontant les compartiments des Saisons (l'Hiver et le Printemps) situés de part et d'autre de l'ovale de Morphée. (L. Beauvais, Musée du Louvre, Département des Arts graphiques, Inventaire général des dessins, Ecole française, Charles Le Brun, 1619-1690, tome I, Paris, RMN, 2000, n° 55, p. 48) En 1663, la galerie d'Apollon du Louvre, reçu un décor peint et sculpté, conçu par Le Brun. La décoration resta inachevée, mais les planches gravées par A.J. Renard de Saint-André, réunies dans un recueil, 1695 (Cabinet des Estampes de la Bibliothèque nationale, Aa 33) permet la connaissance du programme imaginé par Le Brun Atelier de Le Brun. Entré dans les collections royales en 1690 ; paraphes de Jean Prioult (L. 2953) au verso, de Claude Delamotte (L. 478) et de Jules Robert de Cotte (L. 1963) ; marque du musée (L. 1886).