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Plateforme ouverte du patrimoine

Draperies sur les jambes de deux figures

Identification du bien culturel

N°Inventaire

INV 29847.174, recto

Domaine

Titre

Draperies sur les jambes de deux figures

Précision auteur

né en 1619 ; mort en 1690

Ecole-pays

France

Période de création

Millésime de création

1674 vers

Mesures

H. en m 01,235 ; L. en m 01,520

Description

Pierre noire, avec rehauts de craie blanche, sur plusieurs morceaux de papier beige réunis. Traits repassés au stylet. Piqués par endroits. Au verso, quelques traits illisibles à la pierre noire

Précisions sujet représenté

Dieu le Père, Dieu, Père Eternel, Colbert Jean-Baptiste, Audran Gérard gravure en rapport, Verdier François oeuvre en rapport, Restout Eustache oeuvre en rapport, ange; Sceaux, Château de Colbert, chapelle, oeuvre en rapport; Sceaux, Château de Colbert; Sceaux, Château de Colbert, chapelle; Sceaux, Musée de l'Ile-de-France, oeuvre en rapport; Mondaye, Abbaye de, oeuvre en rapport; oeuvre en rapport; ange; Vertus; Arche d'alliance; chandelier à sept branches; Allégorie de l'Ancienne Loi; Allégorie de la Nouvelle Loi; Nivelon, Charles, Vie de Charles Le Brun, description détaillée de ses ouvrages; iconographie religieuse; Le Brun, Charles, Décoration pour le château de Sceaux; Le Brun, Charles, Le Père éternel porté par des anges; draperie

Contexte historique

Genèse

oeuvre en rapport, dessin piqué pour le report

Informations juridiques

Statut juridique

propriété de l'Etat, saisie, musée du Louvre département des Arts graphiques

Date acquisition

1690

Ancienne appartenance

Le Brun, atelier ; Cabinet du Roi dernière provenance : Atelier de Le Brun

Informations complémentaires

Commentaires

Carton pour le décor de la chapelle du château de Sceaux, 1674. La chapelle disparut en même temps que son décor en 1801. A la voûte de la chapelle, la partie centrale de la décoration, représente le Père éternel porté par des anges ; tout autour, près d'une balustrade feinte, des anges sont en adoration ou jouent de divers instruments tandis que d'autres emportent le chandelier à sept branches et l'Arche d'alliance, symboles de l'ancienne Loi, accomplie par la nouvelle. A l'opposé du Père éternel sont regroupées les Vertus. Le décor nous est connu par les planches de Gérard Audran, gravée en sens inverse, en 1681, par une copie réduite, de François Verdier (conservée au musée de l'Ile-de-France, inv. E. 882 ; fig. 6) et par une reproduction exécutée par Eustache Restout à l'abbaye de Mondaye. Plusieurs dessins et cartons sont conservés au Louvre. Fragment de carton pour les draperies des deux anges enlacés. Bien que dans la version finale, ils apparaissent à mi-corps, les jambes masquées par la balustrade recouverte d'une draperie, les deux figures ont été étudiées nues, avec leurs jambes, dans un dessin de petit format (Inv. 29666) et à mi-corps dans un carton (Inv. 29889). Il ne faut donc pas s'étonner de trouver, à l'échelle de l'oeuvre définitive, un carton pour les jambes. (L. Beauvais, Louvre, Inventaire général des dessins, Ecole française, Charles Le Brun, 1619-1690, tome I, Paris, 2000, n° 120, p. 68) A mettre en rapport avec les dessins Inv. 29666 et Inv. 29889 Atelier de Le Brun - Entré dans les collections royales en 1690 ; paraphe de J. Prioult (L. 2953) au verso.