MLC 1967.1.30 ; 30
La baronne Dudevant jeune et Aurélien DE Sèze jeune
Nancy (Meurthe), 1795 ; Paris, 1855
féminin
H. 16 cm ; l. 23 cm
Portrait de la baronne Dudevant et Aurélien de Sèze en buste
Portrait (George SAND ; femme en buste de face ; cheveux frisés ; robe ; manches ballon énormes ; foulard ; col ; femme de lettres) Portrait (Aurélien de Sèze ; homme en buste de face ; cheveux frisés ; costume ; veste ; gilet ; chemise ; foulard ; noeud ; barbe ; collier ; magistrat)
1830 (portrait de George SAND)
Original : 1830 (portrait de George SAND). D’après l’aquarelle de Candide Blaize (portrait de George SAND) / D’après une peinture anonyme (portrait de Aurélien de Sèze) Le mariage d’Aurore Dupin avec Casimir Dudevant, s’il avait été en partie un moyen d’échapper à la tyrannie de sa mère, fut cependant un mariage d’inclinaison. Mais Casimir était un homme ordinaire et, pour leur malheur à tous deux, il avait épousé une femme exceptionnelle. L’apparition d’Aurélien de Sèze fit l’effet d’une tornade dans la vie d’Aurore et déstabilisa l’équilibre du couple Dudevant. Cette rencontre eut lieu à Cauterets pendant l’été 1825. Casimir chassait toute la journée et Aurore écrivait dans son journal : " Sa femme s’en plaint. Il n’a pas l’air de prévoir qu’un temps peut venir où elle s’en réjouira. " George Sand - Histoire de ma vie, t. II, p. 61 Ce temps était proche. Aurélien était séduisant et cultivé, cette culture qui manquait tant à Casimir. " Personne ne parle comme vous, personne n’a votre accent, votre voix, votre rire, le tour de votre esprit, votre manière d’envisager une chose et de rendre votre idée. Personne que moi, Aurélien. " George Sand à Aurélien de Sèze, 10 novembre 1825, Correspondance, t. I, p. 240 Il lui fit la cour et l’accompagna dans ses excursions. Cet amour dura cinq ans et bouleversa la vie d’Aurore Dudevant. Ils échangèrent une importante correspondance et on peut parler de liaison épistolaire. Cette correspondance soutînt longtemps un amour qui languissait. Ils se rencontrèrent rarement, la dernière fois à Bordeaux, au printemps 1830. Source : http://www.georgesand.culture.fr ; voir aussi : 1967.1.512
propriété de la commune, legs, La Châtre, musée George Sand et de la vallée noire
01/01/1967
LUBIN, Georges, Correspondance de George Sand. Tome I (1812-1831), 19, rue des Plantes, Paris, Editions Garnier Frères, 1964, 656 ; LUBIN, Georges, Correspondance de George Sand. Tome I (1812-1831), 19, rue des Plantes, Paris, Editions Garnier Frères, 1964 ; Bénézit, Emmanuel, Dictionnaire critique et documentaire des peintres, sculpteurs, dessinateurs et graveurs de tous les temps et de tous les pays..., Paris , Gründ, 1966, 685 ; LUBIN, Georges, Album SAND, Paris, Gallimard, 1973, n° 48, p. 41 ; 240 ; LUBIN, Georges, Album SAND, Paris, Gallimard, 1973, n° 39, p. 36 ; 240-241 ; George Sand : visages du romantisme : [exposition], Bibliothèque nationale, [Paris, 27 janvier-10 avril] 1977 / [catalogue par Roger Pierrot et Jacques Lethève] ; [avec la collaboration de Marie-Laure Prévost et Michel Brunet] ; [préface de Georges Le Rider], Paris : Impr. centrale commerciale, Bibliothèque nationale, n° 73, p. 73 ; George Sand : visages du romantisme : [exposition], Bibliothèque nationale, [Paris, 27 janvier-10 avril] 1977 / [catalogue par Roger Pierrot et Jacques Lethève] ; [avec la collaboration de Marie-Laure Prévost et Michel Brunet] ; [préface de Georges Le Rider], Paris : Impr. centrale commerciale, Bibliothèque nationale, n° 64, p. 15 ; LUBIN, Georges, "Les portraits de George Sand. Présence de George Sand, n° 27", 1986, 6 ; BERNADAC, Christian, George Sand. Dessins et aquarelles “Les montagnes bleues ”, Paris, Belfond, 1992, n° 91