MLC 2009.0.23
Insurrection de juin 1848, La résolution - visite au général Cavaignac
Lyon (Rhône), 1813 ; Chazay d’Azergues (Rhône), 1880 / Chartres (Eure-et-Loir) , 1822 ; ? ;
masculin ; masculin ; inconnu
Après 1848
H. 39.8 cm ; l. 49.7 cm (Estampe) ; H. 49.4 cm ; l. 64.3 cm (Support)
titre, signature, inscription
Titre en h. au centre : “ INSURRECTION DE JUIN 1848. ” Nom de l’artiste inséré dans le cadre en b. au centre : “ Amédée Charpentier, d’après Compte-Calix. ” Sour le nom de l’artiste au centre : “ I ” Titre en b. au centre : “ Dévouement de Mgr Denis-Auguste Affre, Archevêque de Paris. ” En b. au centre : “ LA RéSOLUTION - VISITE AU GAL CAVAIGNAC. “ Vous vous exposez, Monseigneur...” “ Qu’importe ! si ma vie peut être utile... ” Scènes authentiques, publiées avec l’approbation de M. M. les Vicaires généraux, Capitulaires, Administrateurs du Diocèse de Paris, le Siège vacant. ” En b. à g. : “ New-York-published by Goupil, Vibert & C°, 289, broadway. ” En b. au centre : “ Paris-GOUPIL, VIBERT& Cie, éditeurs. ” En b. à d. : “ London-E. Gambart & C°, 25, Berners S.t Oxf. St. - Imp. Lith. de Cattier. ”
Scène de l’insurrection de juin 1848. Visite de Monseigneur Denis-Auguste AFFRE au général CAVAIGNAC.
Scène de l’insurrection de juin 1848 (général ; hommes d’église ; soldats ; représentants du peuple ; drapeaux : Monseigneur Denis-Auguste AFFRE, debout au centre de la scène, général CAVAIGNAC, debout au centre de la scène.)
Après 1848
Pendant les insurrections de juin 1848, Monseigneur AFFRE crut que sa présence près des barricades pût être un moyen de ramener la paix. Il en fit part au général Louis Eugène Cavaignac, qui le mit en garde contre les dangers qu’il courrait. « Ma vie, répondit-il, a peu de valeur, je la risquerai volontiers. » Le 25 juin, les tirs ayant cessé à sa demande, il apparut sur la barricade à l'entrée du Faubourg Saint-Antoine, accompagné par M. Albert, de la Garde nationale, habillé comme un ouvrier et arborant une branche verte en signe de paix, et par Pierre Sellier, un domestique qui lui était dévoué (des sources parlent aussi de ses deux vicaires généraux). Il fut accueilli dans la stupeur, mais à peine eut-il prononcé quelques mots qu'un coup de feu (par accident ?) partit des lignes de la Garde nationale et relança les hostilités. L'archevêque fut touché par une balle perdue (sans qu'on ne sache avec certitude, aujourd'hui encore, de quel côté celle-ci provenait). On l'amena au presbytère de Saint-Antoine, et il fut ramené le lendemain au palais épiscopal, où il mourut le 27 juin, vers 4h30 du matin. Source : http://fr.wikipedia.org.
France, Ile-de-France, Paris (lieu de création)
propriété de la commune, mode d'acquisition inconnu, La Châtre, musée George Sand et de la vallée noire
inconnue