MLC 1967.2.1141 ; 1141 ; MLC 2012.0.101
Miroir à poignée
classique étrusque
L. 26 cm ; D. 18,4 cm ; VOLUM. 0,0069
inscription donnant l'identité du modèle
Sur le miroir (gravé) : atunis ; tudan
Miroir à poignée (une partie est manquante) à fond rond et gravé d'un décor : deux personnages sur un nuage discutent. Le premier à gauche de la composition semble d'âge mûr. Il porte un simple drapé laissant entrevoir sa nudité et sa musculature. Barbu, portant une couronne de laurier, il tient dans son bras gauche un trident (?). Serait-ce donc Poséidon (?). Face à lui, une jeune homme, portant un diadème, habillé d’une longue tunique. Autour de cette scène, des motifs décoratifs. De même qu’au dos du miroir. « Miroir piriforme, publié d’après un dessin d’un ouvrage de l’Institut d’archéologie, d’après lequel ce miroir provient de Corneto, où en 1870, il est la possession du commandant de Corneto ; le dessin fut exécuté d’après un plâtre réalisé dans l’atelier de monsieur Martinetti. Le lieu de conservation du miroir n’est pas déterminé. Atunis, barbu et couronné, vêtu d’un manteau laissant la plus grande partie de son corps à découvert, est debout penché vers Turan assise, et lui tend la main droite. De la gauche il tient un long bâton orné d’un ruban. La déesse, quant à elle, est complètement habillée ; elle porte une couronne (stephanè) et un collier, et regarde le dieu en écoutant son discours. Le miroir est encadré d’une couronne de laurier, dont seules les feuilles sont représentées (la branche n’est pas indiquée). Dans la partie inférieure, on voit une esquisse d’amphore. En règle générale les miroirs piriformes, dont l’apparition ne se limite pas à Palestrina, ne portent pas d’inscriptions étrusques. Cependant notre miroir ne constitue pas la seule exception (voir aussi images CLV, CCXCI, CCCXXXII, CCLXXIX). Ainsi il n’y a aucune raison de douter de son authenticité, comme Klügmann l’a fait. »
Italie (lieu de création)
Etrurie
4e siècle av JC
propriété de la commune, don manuel, La Châtre, musée George Sand et de la vallée noire
juin 1888