Vase à fleur tripode en forme de jarre. (titre factice)

N°Inventaire

OA.COLL.1893.28

Domaine

Dénomination

Titre

Vase à fleur tripode en forme de jarre. (titre factice)

Auteur

Précision auteur

voir inscription si signature du bronzier

Genre

inconnu

Ecole-pays

Japon

Période de création

Epoque

époque Edo

Matériaux - techniques

Mesures

H. 12 cm ; l. 11 cm ; D. 8 cm ; Vol. 0,0006

Inscriptions

quatre sinogrammes imitant l’écriture archaïque chinoise incisés sous la base, sans doute la signature du bronzier. a traduire.

Précisions inscriptions

cette inscription pourrait livrer des informations sur la fabrication de cette pièce. Il s’agit sans doute de la signature du bronzier.

Description

Jardinière à trois pieds, ornés de flots, de gouttes sur la panse, à plateau supérieur détaché. (description Lansyer) Selon la description de Lansyer, il y avait un plateau supérieur (non retrouvé) Petit vase est en forme de cuve en grès à la surface granuleuse et dont la partie supérieure lisse et brillante imite l’effet d’une glaçure qui aurait coulé à la cuisson. Le support est en forme de vagues venant éclabousser le pied, avec trois colonnes d’eau en guise de pied.

Précisions sujet représenté

Dans l’art japonais, la représentation d’une cuve de ce style est une référence à une anecdote concernant Shiba Onko (de son nom chinois Sima Guang), un historien et lettré confucéen chinois de la dynastie des Song du Nord. Durant son enfance, celui-ci aurait sauvé un autre enfant de la noyade en brisant la base d’une grande cuve remplie d’eau, au lieu de tenter de la renverser. L’anecdote est illustrée la plupart du temps par plusieurs garçons chinois (karako) jouant autour d’une grande cuve, que ce soit sur les céramiques, les netsuke ou les bronzes. Sur la pièce du musée Lansyer, les enfants sont absents mais la base en forme de vagues suffit à évoquer cette histoire.

Historique

Bronzier Murata Seimin (1761-1837) et ses élèves? L’originalité de la forme, les pieds tripodes en forme de vague ainsi que le goût de l’imitation en bronze d’autres matières comme le grès glaçuré permettent d’identifier cette pièce comme japonaise. Il y a en effet chez les bronziers de l’archipel une tendance à reproduire en métal d’autres matériaux, comme les vanneries en osier ou en bambou servant aux paniers de l’ornementation florale. La texture rugueuse de la panse a été obtenue grâce à l’ajout de sable dans le moule au moment de la fonte à la cire perdue, un procédé utilisé notamment par le bronzier Murata Seimin (1761-1837) et ses élèves.

Lieu de création/utilisation

Asie, Asie de l'est, Japon (lieu de création)

Précisions utilisation

destiné à l’ornementation florale japonaise (ikebana) du tokonoma ou le pavillon ou la pièce où avait lieu la cérémonie du thé.

Statut juridique

propriété de la commune, legs, Loches, musée Lansyer

Date acquisition

1893

Ancienne appartenance

Collections d’Emmanuel Lansyer

Localisation