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Plateforme ouverte du patrimoine

Sabre japonais katana. (titre factice)

Identification du bien culturel

N°Inventaire

OA.COLL.1893.116

Titre

Sabre japonais katana. (titre factice)

Auteur

Genre

inconnu

Ecole-pays

Japon

Epoque

époque Edo

Mesures

L. 98 cm ; H. 7,5 cm ; l. 8,5 cm ; Vol. 0,0062 (: hauteur et largeur de la garde)

Description

Sabres japonais de grandeur inégale, gardes en fer damasquinées relief or; foureau laque noire; attaches en soie tressée . Avec leurs enveloppes en cotonnades fond bleu. (description Lansyer) Sur la lame : on distingue une ligne de trempe (hamon) ondulée qui démarque la partie la plus tranchante de la partie un peu plus tendre. Les forgerons japonais cherchaient à obtenir une ligne de trempe plus ou moins ondulée en fonction de leur style. Il s’agit d’un élément esthétique et technique qui témoigne d’une lame de bonne qualité et qui permet parfois d’identifier la région ou l’école de forge à laquelle appartenait le fabriquant de la lame. La monture : Ce sabre présente une monture typique de l’époque Edo (1603-1868). La poignée en bois est recouverte de galuchat, peau de requin ou de raie à la surface grumeleuse. Un laçage de soie recouvert de laque brune permettait une meilleure prise sur l’arme. Une bague en argent doré se trouve au départ de la lame. Le mekugi, élément en bambou permettant de fixer la lame dans la poignée, est visible à travers le laçage. Deux petits ornements menuki en métal doré en forme de branche fleurie de camélia sont glissés entre le galuchat et le laçage. La virole (fuchi) et le pommeau (kachira) sont en fer ciselé et incrusté d’or, portant un décor de pivoines en relief. La garde (tsuba) en fer ciselé et incrusté d’or arbore un coq et une poule avec leurs poussins parmi les chrysanthèmes, un thème inspiré de la peinture « fleurs et oiseaux » chinoise et japonaise. Un trou est ménagé dans la garde pour laisser passer le kogai, une petite larme insérée dans la partie extérieure du fourreau. Celui-ci est en fer doré et présente un décor de pivoines en relief incrustée d’or sur fond de nanako, terme désignant la surface grumeleuse du fer évoquant des œufs de poissons. Cette partie semble être en shakûdo (alliage de cuivre avec 4 à 7% d’or, patine bleu foncé ou légèrement rougeâtre). Le kogai était à l’origine une épingle à cheveux renforcée utilisée pour les usages de la vie courante, comme les réparations de l’armure ou l’entretien des sabots du cheval. Elle pouvait également être utilisée comme arme de jet. Un autre trou ménagé dans la garde et bouché devait être prévu pour accueillir un petit couteau (kogatana) ou une paire de baguettes. Les gardes tsuba étant produites en série, elles présentaient souvent automatiquement deux trous qui pouvaient être bouchés en fonction du modèle du fourreau. Le fourreau (saya) est en bois laqué de brun. C’est généralement le bois de magnolia, absorbeur d’humidité, qui était utilisé pour former les deux coques du fourreau. Une bosse à la surface du fourreau permet d’attacher une seconde cordelette bleue et or toujours existante au sabre pour qu’il soit porté à la ceinture.

Contexte historique

Historique

La facture de la garde tsuba et des autres éléments est similaire. La virole, le pommeau et le kogai portent tous les trois des motifs de pivoines assortis. A priori, ce sabre a donc gardé sa monture d’origine, puisque ces éléments étaient conçus comme des ensembles par des artisans spécialisés. ; voir aussi : OA.COLL.1893.117

Lieu de création/utilisation

Asie, Asie de l'est, Japon (lieu de création)

Précisions lieu création

Japon (précisé par Lansyer dans son inventaire)

Précisions utilisation

le katana constitue l’arme d’attaque, utilisée dans les endroits ouverts.

Informations juridiques

Statut juridique

propriété de la commune, legs, Loches, musée Lansyer

Date acquisition

1893

Ancienne appartenance

Collections d’Emmanuel Lansyer

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