OA.COLL.1893.125
Paire de peintures montées en rouleaux verticaux représentant des cailles parmi les herbes d’automne. (titre factice)
signature à identifier (même signature pour les deux rouleaux)
inconnu
Japon
époque Edo
H. 191 cm ; l. 50 cm ; E. 2,8 cm ; Vol. 0,0267
plusieurs sinogrammes peints à même le dos des peintures à l’encre noire et rouge, à traduire, étiquette lansyer
Une perdrix. Bambou et rameau fleuri. Les numéros 14 [OA.COLL.1893.126] et 15 [OA.COLL.1893.125] se font pendants.(description Lansyer) Cette paire de peintures représente un couple de cailles : la femelle recherche sa nourriture au sol sur la peinture n°126 en compagnie de ses trois poussins tandis que le mâle est dressé seul sur la peinture n°125. Tous deux évoluent dans un paysage constitué d’une clôture de jardin, de bambous, de lespédèzes aux fleurs en grappes mauves, de graminées miscanthus et d’asters qui correspond à l’automne. Remarque : motifs floraux (camélias ?) en fils d’or bleu-vert pâle au niveau du tenchi, motifs de pivoines et de doubles losanges en fils d’or sur fond brun mordoré au niveau des ichimonji.
Le thème des cailles associées aux plantes d’automne est très fréquent dans la peinture chinoise et japonaise. Admirées pour leur courage et leur esprit combatif, un couple de cailles, shuang an, est homophone de « paix et prospérité » en mandarin. Elles sont abondamment représentées dans la peinture « fleurs et oiseaux » dès l’époque des Song (960-1279).
Des peintres comme l’empereur Huizong ou encore Cui Que (XIe siècle) ont traité ce thème. On mentionnera notamment le diptyque Les Cailles attribué à Li Anzhong (actif vers 1120-1160), deux peintures dispersées entre une collection privée et le musée Nezu, très connues au Japon et dont le revers a été calligraphié par Kanô Tanyû et Kanô Tsunenobu. Dans la peinture japonaise, le thème a été traité par le peintre académique Tosa Mitsuoki (1617-1691). ; voir aussi : OA.COLL.1893.126
Asie, Asie de l'est, Japon (lieu de création)
pour la cérémonie du thé, le choix du kakemono qui orne la pièce a son importance et celui-ci est choisi en harmonie avec les saisons.
propriété de la commune, legs, Loches, musée Lansyer
1893
Collections d’Emmanuel Lansyer