Pendule du Cardinal Antoine de Granvelle

N°Inventaire

501 Mesnage ; X.853.I ; CASTAN 1085

Domaine

Dénomination

Appellation

en forme de monstrance

Titre

Pendule du Cardinal Antoine de Granvelle

Période de création

Millésime de création

1564

Matériaux - techniques

Mesures

H. 67 cm ; D. 31 cm ; VOLUM. 0,0506

Inscriptions

inscription

Précisions inscriptions

sur la platine arrière : FW ; SW ; GW ; SW

Description

Pendule ostensoir du Cardinal Antoine de Granvelle construite à Augsburg (le pied porte le poinçon de la ville) en 1564 . De cette époque il n'y a plus que la boite et quelques vestiges du mécanisme. Le mouvement actuel, avec son cadran d'émail n'est pas antérieur à 1850. Le travail de ciselure est remarquable : le pied qui repose sur trois lions couchés porte quatre médaillons figurant des allégories des quatre saisons ; le tambour qui renfermait le mécanisme est surmonté d'un édifice à multiples clochetons. Dans l'état primitif l'horloge donnait des indications astronomiques nombreuses et comportait probablement un astrolabe mobile (indiquant la marche du soleil et de la lune) : on voit encore autour du cadran actuel les indications des 365 jours de l'année avec le saint de chaque jour, preuve qu'il y avait de ce côté une aiguille ou un index annuel. Elle comportait aussi une sonnerie des heures, demies et quarts (il en subsiste une remarquable roue à chaperon visible dans la platine arrière)

Historique

Une nouvelle sonnerie à chaperon est plaquée sur l'ancien chaperon. Ce dernier a été percé pour installé des huiliers. L'entretoise près du timbre a été déplacée pour mettre le timbre

Lieu de création/utilisation

Allemagne, Augsbourg (lieu de création)

Utilisation / Destination

Statut juridique

propriété de la commune, mode d'acquisition inconnu, Besançon, musée du temps

Ancienne appartenance

Cette horloge fut fabriquée à Augsbourg en 1564, ainsi qu'en fait foi le poinçon aux armes de la Ville d'Augsbourg. Compris dans le mobilier du Palais Granvelle à Besançon, cet objet fut saisi par la Ville de Besançon en 1630, comme gage d'une somme prêtée en 1622 à l'héritier des Granvelle, sur la caisse des fondations de bienfaisance. En 1769 les édiles en confièrent la restauration au jeune Antide Janvier; dans un de ses ouvrages, il parle longuement de l'ancien mécanisme qu'il admirait beaucoup, mais il ne précise pas l'étendue de la restauration qu'il a effectuée.

Localisation

Commentaires

Le balancier est rangé en réserve interne layette E11

Bibliographie

Catalogue Musées de Besançon : Collections d'horlogerie, Besançon ; Musées de Besançon, 1886. Catalogue des peintures, dessins, sculptures et antiquités. Septième édition, Besançon ; TARDY, La Pendule Française des origines à nos jours 3ème partie, 3ème partie Les Provinces françaises, Horloges et pendules étrangères, Paris, Tardy, 1974