musée du temps
96 grande rue
Palais Granvelle
25000
Besançon
Doubs
Bourgogne-Franche-Comté
03 81 87 81 61
musee-du-temps@besancon.fr
Musée de France, au sens du Code du patrimoine
Arts décoratifs, Beaux-arts, Ethnologie, Histoire, Photographie, Technique et industrie
Les collections rassemblent à la fois le fonds d’horlogerie constitué par le musée des beaux-arts et les collections du musée d’histoire de la Ville. Au XIXe siècle, Besançon est devenue capitale de l’horlogerie française sous l’influence d’horlogers suisses venus s’y installer à la fin du XVIIIe siècle. L’industrie horlogère bisontine s’impose alors dans les Expositions universelles de la fin du siècle et l’Ecole d’horlogerie est fondée en 1860. Créé en 1882, l’Observatoire de Besançon a pour vocation première de donner l’heure. La vocation scientifique et technique de Besançon en matière de mesure du temps se fonde alors solidement sur ses bases horlogères. Aujourd’hui, Besançon reste spécialisé dans les microtechniques (optique, électronique, acoustique, thermique, pneumatique, automatisme, productique, télécommunications, génie biomédical, temps-fréquence…). Les collections du musée du Temps, ce sont 1.500 montres, ébauches et boîtes, plus d’une centaine d’horloges de parquet, comtoises et pendules, un ensemble très original de 2.000 gravures liées à l’horlogerie allant du XVIe au XIXe siècle, mais aussi de nombreux outils, machines, matériels scientifiques passés et présents collectés auprès de laboratoires européens de haute technologie. Ces collections sont complétées par des fonds d’art et d’histoire de Besançon : iconographies du temps, portraits, objets de la vie quotidienne, documents sur l’industrie horlogère et sur l’histoire de la ville. Le musée du Temps conserve des fonds d’archives privées. Il s’agit en majorité de fonds d’archives industrielles en lien avec des entreprises bisontines emblématiques (Rhodiaceta) et avec l’horlogerie (Lip, Matile, Parrenin, Albert Dessay).
Histoire du palais Granvelle. Histoire de Besançon et histoire de la mesure du temps. Pièces prestigieuses alliant précision technique à esthétique formelle. le choc électronique des XXe et XXIe siècles, nanomonde : micro et nanotechnologie. La tour du Palais Granvelle : le pendule de Foucault de 13,11 mètres de haut avec une table de lecture de 4,50 mètres de diamètre permettant de constater de visu la rotation de la Terre. La Leroy 01, montre la plus compliquée du monde, de 1904 (7 ans de recherche et de travail, un boîtier entièrement en or 18 carats, un mouvement composé de 975 pièces), réunit 24 complications, chose jamais atteinte auparavant. Plan relief de Besançon, maquette au 1/600e, reproduction de celle de Ladevèze datant de 1722 qui est conservée aux Invalides, à Paris.
Arts décoratifs (horlogerie), Beaux-Arts : Peinture, Collections militaires : Armes, Archives papier, Fonds ancien d imprimés, Plans, Ethnologie : Métiers et Outils, Temps sociaux, Histoire : Histoire locale et régionale, Sciences fondamentales : Physique, Sciences et techniques (microtechniques - horlogerie)
Nicolas Perrenot de Granvelle.
Palais Granvelle, demeure d’une illustre famille de juristes franc-comtois, dont Nicolas Perrenot, né vers 1486, qui devient premier conseiller et ami de l’empereur Charles Quint, et son fils Antoine, né en 1517, qui travaille aussi au service de l’Empereur et de son fils, Philippe II d’Espagne. Les Granvelle rassemblent dans leur résidence bisontine d’importantes collections d’art et de livres. Ces trésors inventoriés et rassemblés au XVIIe siècle par l’abbé Boisot, forment la première collection, en France, ouverte au public, en 1694. Ils sont à l’origine de la bibliothèque et du musée des Beaux-Arts et d’Archéologie de Besançon. Après l’extinction de la lignée des Granvelle et la conquête française de 1674, le bâtiment est loué, puis mis à disposition des gouverneurs. Il prend le titre de « Louvre » durant le séjour de Louis XIV en 1683. Au XVIIIe siècle, le palais devient un lieu culturel pour la ville et connaît une intense activité culturelle avant d’être vendu sous la Révolution. Il est racheté en 1864 par la municipalité. Différents projets sont formulés pour l’avenir du palais, dont celui de Viollet-le-Duc, inspecteur des Monuments historiques, en 1870, qui prévoit d’y installer les musées municipaux… Finalement, dans les années 1950, le musée d’histoire de la Ville s’y installe. Malgré les campagnes de restauration vers 1920 et 1960, ce n’est qu’en 1988 que seront engagés les travaux indispensables de restauration de son bâtiment et de ses toitures. Rouvert en 2002, le palais est devenu le musée du Temps. Du sommet de la tour du palais, vue unique sur la ville et la citadelle.
Protégé au titre des Monuments historiques : https://www.pop.culture.gouv.fr/notice/merimee/PA00101605?base=%5B%22Patrimoine%20architectural%20%28M%C3%A9rim%C3%A9e%29%22%5D&mainSearch=%22Granvelle%22&ou=%5B%22Besan%C3%A7on%22%5D&last_view=%22mosaic%22&idQuery=%226a5c1e3-a266-eab-ecd-4d23eb3cde%22
Site patrimonial remarquable. Site inscrit.