1994.08.002
H. 52, D. 63
Jarre bombée pourvue de quatre anses (oreilles). Grès ancien, vernissé au sel
France, Bourgogne-Franche-Comté, Jura, Crenans (lieu d'utilisation)
Saloir polyvalent : saloir-permanent (Doubs, Jura du sud où l'on sale des aliments en vue de leur conservation jusqu'à leur consommation) et provisoire (Jura, Champagne, Normandie où la salaison des viandes précède leur séchage ou fumage). Il permet tout type de salaison (viandes, choux, raves, rutabagas, navets, haricots verts, beurre mais sans sel). Capable de contenir les 2/3 d'un porc. Le porc conservé était coupé en parts égales pour optimiser l'espace du saloir et pour que chaque part corresponde à un repas. Tout le porc mis au saloir est considéré comme du lard, c'est une viande à bouillir. Ces pots en grès ont également servis au saumurage des haricots verts après la Première Guerre mondiale. Le responsable du saloir est le tueur du cochon ou le maître de maison. 'Faire le saloir' relève d'un savoir-faire technique précis, variable d'une aire culturelle à l'autre. Type de saloir majoritairement répandu dans le sud de la Franche-Comté, mais il tend à supplanter les autres types car il se trouve en vente partout dans les drogueries. Utilisé aussi dans les jardins comme pot à fleur, ou comme porte-bougies. ; Trabichet Francis ? (utilisateur)
20e siècle
1994 avant
Campagne d'acquisition d'objets ethnologiques relatifs aux usages alimentaires du sel, notamment en matière de conservation. Campagne confiée à l'ethnologue Méchin Colette par les Musées des techniques et cultures comtoises.
propriété de la commune, achat, Salins-les-Bains, musée de la Grande Saline
1994
Trabichet Francis
MECHIN Colette, Usages franc-comtois de conservation alimentaire. La place du sel., Strasbourg : CNRS, 1991. ; MECHIN Colette, Salaison et saloires, Strasbourg : CNRS, 1994.