998.1.1
Moïse et le serpent d'airain
Châteaudun, 1612 ; Lyon, 1656
France
François Perrier (1590- 1650)
1645 vers
H. 142 cm ; l. 182 cm ; E. 8 cm (Hors tout) ; H. 122 cm ; l. 172 cm (Vue)
Chaperon traite son sujet en trois chapitres distincts : la mère et l'enfant du premier plan à droite ne sont menacés d'aucun serpent et ne semblent nullement effrayés ; peut être représentent-ils la vie innocente. Les hommes du deuxième plan ont connu le péché et sont confrontés au châtiment et à la mort. Mais l'un deux commence à lever la tête vers la troisième scène qui révèle la rédemption.
Après avoir erré près de quarante ans dans le désert depuis sa sortie d'Egypte, le peuple juif s'impatiente et critique Dieu et MoÏse. Dieu lui envoie alors des serpents brûlants ou des serpents ailés ou dragons dont la morsure provoque une fièvre brûlante. La morsure fait périr beaucoup de juifs. Le peuple, se rendant compte qu'il est puni d'avoir perdu la foi et blasphémé, vient supplier Moïse d'intercéder auprès de Yahvé. Yahvé répond à Moïse "Fais toi-même un serpent et place-le en haut d'une perche : quiconque aura été mordu et le regardera restera en vie". Moïse façonne un serpent d'airain. Dès lors quiconque est mordu et le regarde reste en vie.
Rome (lieu de création)
propriété de la commune, achat avec participation du FRAM, Nîmes, musée des beaux-arts
1998
Attribution à Nicolas Chaperon proposée par Barbara Brejon de Lavergnée
Exposition "Nicolas Chaperon" musée des Beaux-arts, Nîmes, du 2 juillet au 27 septembre 1999. Exposition "Serpents" musée Crozatier, le Puy-en-Velay, du 27 novembre 2021 au 18 septembre 2022