musée des beaux-arts
Rue cité-Foulc
30000
Nîmes
Gard
Occitanie
04 66 76 71 82 (accueil) 04 66 76 71 91 (conservation)
musee.beaux-arts@ville-nimes.fr
Musée de France, au sens du Code du patrimoine
Beaux-Arts
Créé dans la Maison Carrée en 1821, le premier Musée de Nîmes regroupe avec les sculptures romaines et les collections d'Antiques, les premières peintures contemporaines (puisqu'elles provenaient des précédents Salons comme le "Locuste" de Sigalon, ou le "Cromwell" de Delaroche) auprès de peintures anciennes issues des confiscations révolutionnaires. Le projet d'un Palais des Arts ayant été abandonné au profit du Lycée Daudet en 1883, un musée provisoire est construit dans le quartier neuf de la gare, pour abriter la collection de peintures, devenue trop importante pour contenir dans la Maison Carrée - désormais dévolue aux Antiques - après le legs de Robert Gower en 1869. Ce musée provisoire fut remplacé sur le square de la Mandragore par l'édifice actuel, grâce à un concours organisé en 1902. Acquisitions, dons d'artistes, d'amateurs ou de particuliers, dépôts du musée du Louvre portent aujourd'hui à 3.800 le nombre d'œuvres conservées et inventoriées.
Grande mosaïque antique retrouvée à Nîmes en 1883 dont le médaillon central représente les Noces d'Admète. Le tondo Foulc du XVe siècle : Madone en faïence par Andrea della Robbia. Peintures du XVe au XIXe siècle : écoles française, italienne et nordique. Collections de sculptures.
Antiquités étrangères : Grecques et romaines, Beaux-Arts : Dessin, Estampe et Affiche, Peinture, Sculpture
Giambono, Capassini, Il Garofalo, Bassano, Orsi, Fontana, Preti, Della Robbia, Sirani, Giordano, Pannini, Rubens, Fabritius, Coeke van Aelst, Francken, Duck, Bramer, DeTroy, Subleyras, Sigalon, Delaroche, Bramer, Rubens, Boel, De Heem, Chaperon, Levieux, Boucher, Largillière, Rigaud, De Troy, Natoire, Sigalon, Delaroche.
Bâtiment construit entre 1902 et 1906 par l'architecte nîmois Max Raphel. La disposition du musée reprend le parti architectural adopté quelques années plus tôt pour les musées de Lille et de Nantes. Comme ces deux bâtiments, le musée de Nîmes comprend un atrium central entouré de deux niveaux de galeries d'exposition avec un éclairage zénithal. L'architecte a réservé une place de choix à la superbe mosaïque antique - figurant le mariage d'Admète - découverte à Nîmes en 1883, dans l'Atrium. C'est un bâtiment moderne qui se cache sous un habillage décoratif : sculptures ornementales, ferronneries, stucs et mosaïques ; mais le métal et le verre des charpentes et des verrières, les planchers de béton et d'acier, sont autant d'innovations techniques. Il est remanié en 1948 et en 1960. L'espace muséographique est lui aussi remanié en 1986-1987 par l'architecte Jean-Michel Wilmotte, qui renoue avec l'esprit novateur de Raphel, et signe-là sa première intervention muséale. Il la définit comme "un vrai coup de clarté ", mise au service des œuvres exposées.