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Plateforme ouverte du patrimoine

L'excision de la Pierre de Folie ou Opération de la pierre de tête

Identification du bien culturel

N°Inventaire

147 CM ; 0147 CM

Dénomination

Titre

L'excision de la Pierre de Folie ou Opération de la pierre de tête

Précision auteur

Bruegel, vers 1528 ; Bruxelles, 1569

Ecole-pays

Europe

Période de création

Millésime de création

1557 vers

Période de l’original copié

3e quart 16e siècle

Matériaux - techniques

Mesures

H. 97,2 cm ; l. 128,5 cm ; P. 5,4 cm ; VOLUM. 0,0674

Précisions sujet représenté

L'original portait l'inscription "P, Brueghel 1556", presque unanimement jugée apocryphe, Le sujet traité par Jérôme Bosch dans le célèbre tableau du Prado se présente ici amplifié, C'est vraiment la salle d'opération de la clinique spécialisée dans la cure des fous par l'extraction de la pierre de folie, pratique raillée dès le début du 15e siècle comme charlatanesque, Les chirurgiens ne sont pas assez nombreux et les malades doivent attendre, tandis que d'autres arrivent, face à eux, le chirurgien-chef occupé à exciser la pierre du crâne d'un patient, d'autres déjà extraites sont sur une feuille, à ses pieds, Van Lennep y voit des éléments alchimiques, la pierre de folie serait une allusion à la pierre philosophale réalisable à partir du mercure, souvent symbolisé en alchimie par un fou, L'oeuvre fut d'abord connue par une estampe anonyme ("Bruegel inventor 1557"), portant le titre "Den denken van Ronse in Vla,dere" (le doyen de Renaix en Flandres), où l'on voit un rapport avec la réputation de folie des habitants de Renaix, ou bien avec l'interprétation erronée du sujet vu comme une scène de torture où le chirurgien prend la place et le surnom populaire de l'inquisiteur Titelmans, Puis les critiques eurent connaissance de deux versions peintes, l'une à Saint-Omer, l'autre appartenant à la collection Molène à Paris (1907), et portant toutes deux une signature apocryphe, Enfin, Friedländer publia de mauvaises photographies d'une version, dans la collection Gerhart de Budapest, jusqu'en 1911, puis dans la collection Palugyan, également à Budapest, Hulin de Loo conclut qu'il devait exister un original de Bruegel l'Ancien, mais sans se prononcer sur l'authenticité de l'exemplaire hongrois, Glück dit que c'est une copie d'un tableau perdu, conclusion adoptée également par Charles de Tolnay et Georges Michel, qui l'avaient tous deux admis d'abord parmi les oeuvres originales

Contexte historique

Genèse

oeuvre en rapport, copie

Historique

Copie ancienne d'une oeuvre originale disparue. L'excision de la pierre de folie, autrefois à Budapest, collection Palugyan

Lieu de création/utilisation

Europe (lieu de création)

Informations juridiques

Statut juridique

propriété de la commune, achat, Saint-Omer, musée de l'hôtel Sandelin

Date acquisition

1881

Informations complémentaires

Exposition

Exposition rétrospective des arts et des monuments du Pas-de-Calais, Arras, 1896, nº 2661

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