A.2007.0.141.1
Vierge à l'Enfant, dite Vierge de la Victoire
H. 0,70 ; l. 0,30 ; E. 0,20 m
Marbre rehaussée de dorure
Informations de Françoise Baron ('La statue mariale dans le département de l'Oise à la fin du XIIIe et au XIVe siècle', dans L'art gothique dans l'Oise et ses environs, Gemob, 2001, p. 196-198, repr. p. 197 ) : 'La Vierge de la Victoire, près de Senlis, a quelque chance d'être sortie, elle aussi, d'un atelier de la capitale à laquelle était liée cette abbaye royale, fondée par Philippe-Auguste en 1222, en commémoration de la bataille de Bouvines, et confiée aux chanoines augustins de Saint-Victor, à Paris. Longtemps présentée dans la cathédrale, la statue est à présent conservée au musée d'art et d'histoire de Senlis. Taillée dans le marbre, délicatement rehaussée de dorure, parée jadis d'une couronné probablement orfévrée, l'oeuvre présente toutes les caractéristiques du type classique d'Ile-de-France. Le grand manteau, qui peut-être remplacé par un manteau-voile, est retenu sous le bras gauche et relevé sous l'avant-bras opposé. Cette disposition crée un effet de tablier, et permet une ordonnance clairement rythmée des plis : plis en V du 'tablier', volutes cascadant sur la hanche gauche...'
France ; Picardie ; Oise ; Halatte ; (temple gallo-romain de la forêt d'Halatte, lieu de découverte) ; temple ; fouilles ; (1996, date de découverte) ; (Marc DURAND, découvreur)
propriété de la commune, ancien fonds, Senlis, musée d'Art et d'Archéologie
Abbaye de la Victoire (Mont-L'Evêque, Oise) ; '...Présent fait par un pape à l'abbaye de la Victoire. Lors de la suppression de cette maison, M. de Roquelaure, évêque plaça cette vierge au dessus de la principale porte de l'entrée de son évêché. A la suppression dudit évêché et lors de l'établissement d'une seule cure, on plaça cette vierge dans une chapelle de l'église. Elle a été soustraite au vandalisme par les soins d'un nommé Pétel, sacristain, et au rétablisssement du culte, elle fut placée, où nous venons de dire.' 'Notes intéressantes concernant un monument funèbre, dont il reste un encadrement en marbre noir, placé vers 1860 dans l'ancienne chapelle du chancelier Guérin à l'évêché de Senlis', relevées par le Dr Finon dans les archives de la Société d'Histoire, conservées aux archives municipales. Classé Monument Historique le 10 décembre 1906.