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de la Culture
POP | Plateforme ouverte du patrimoineSerial killeuses
Serial killeuses

Référence de la notice
M0903004776
Nom de la base
Collections des musées de France (Joconde)
Date de création
29 mai 2020
Date de mise à jour
6 novembre 2025
Crédits photographiques
© Musée de la Camargue, PNR Camargue
Identification du bien muséal
Numéro d'inventaire
2017.02.01
Domaine
Dénomination
Appellation
Escarpin
Titre
Serial killeuses
Auteur
Précisions sur l'auteur
Lyon, 1984 ; femme
Contexte de création - contexte historique
Période de création
Millésime de création
2013 ; 2017 entre
Millésime d'utilisation
2018
Historique
« Mères, Maries, Marais, écologie d’un mythe » est une exposition, présentée en 2018, de photos, de peintures, d’objets de sons réunis pour illustrer la perception de la Camargue au fil du temps et la place qu’y occupe la représentation féminine. L’intervention d’artistes contemporains dans le propos interpelle le public sur des thèmes comme l’absence, la force, la résistance, la douceur, le sacré, la maternité, la parure, la séduction, la souffrance ou la mort. Exposition labellisée et soutenue par MP2018
Lieu de création / utilisation
France ; Provence-Alpes-Côte d'Azur ; Bouches-du-Rhône ; Arles (lieu de création)
Précisions sur le lieu de création, d'exécution ou d'utilisation
Camargue
Utilisation / destination
Précisions sur l'utilisation
A l’occasion de l’exposition en 2018 « Mères, Maries, marais, écologie d’un mythe » qui traite du féminin en Camargue, Axelle Remeaud apparentée à une famille de grecs de Salin de Giraud (13) propose d’illustrer la résistance des femmes ouvrières de Camargue à leurs conditions de vie et de travail. Les escarpins de Sérial Killeuses prennent au mot Sophie Vignon, sociologue dont la thèse de doctorat consacrée aux femmes dans les manades de Camargue s’intitule : « Faire comme un homme et garder sa féminité ». La transparence de la résine évoque le sel qui a fait vivre la population de Salin depuis le 19e siècle. La grappe d’escarpins est uniquement composée de pieds droits, évoquant Cendrillon, tout à tour souillon et princesse, comme peuvent l’être les femmes de Camargue. « Plasticienne de formation, la femme est le corps de mon oeuvre : des rêves de petites filles aux désillusions sentimentales, du mythe de la tentatrice à celui de Pénélope, de la fertilité à l’obscène médusant. Bouche, seins, sexes, jambes, talons hauts … toute la cartographie du féminin déclinée à l’envie, symboles émoussés et fragments d’une anatomie qui, isolant les parties du tout, se complait dans le fétichisme ». Axelle Remeaud 2017
Description du bien muséal
Matériaux et techniques
Sujet représenté
représentation d'objet (chaussure, escarpin)
Statut juridique
Statut juridique
propriété d'un syndicat mixte ; achat ; parc naturel régional de Camargue ; musée camarguais
Date d'acquisition
2017 date d’acquisition
Lieu de conservation
Arles ; musée camarguais
Informations complémentaires
Exposition
2009/2019, 10 ans d'acquisition, Musée de la Camargue, 01 aout 2019 au 25 juin 2020 ; Mères Maries marais, écologie d'un mythe, Musée de la Camargue, 17 mai 2018 au 04 novembre 2018
Voir aussi
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Référence de la notice
M0903004776
Nom de la base
Collections des musées de France (Joconde)
Date de création
29 mai 2020
Date de mise à jour
6 novembre 2025
Crédits photographiques
© Musée de la Camargue, PNR Camargue
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Localisation
Arles, musée camarguais