2007.0.2465.M ; Inv. 517-4 (série de 20) ; PM69000405 ; Chambonnet p. 29, n° 48 ; NC 1787
pot canon
1700-1800
H. 20 cm ; D. 10,5 cm ; VOLUM. 0,0017
inscription, inscription définissant le contenu, latin, sur l'objet
En caractères noirs : Opiat.Salome. [opiat de Salomon] Dorvault rappelle que « les anciens entendaient plus spécialement par opiats une sorte d’électuaires dans lesquels il entrait de l’opium. Aujourd’hui cette dénomination n’a plus de signification exacte : on l’applique tantôt à des préparation qui ne diffèrent aucunement des électuaires, tantôt à des mélanges de consistance de pâte molle […] toujours destinés à l’usage externe. » Dorvault présente cet opiat comme une variante de la Thériaque, bien qu'il ne contienne pas d'opium. Lemery évoque son large champ d’action : « Il est employé pour fortifier l’estomac, pour arrêter le vomissement, pour exciter l’appétit, pour résister au mauvais air & à la corruption des humeurs, pour faire mourir les vers, & pour toutes les maladies contagieuses. »
Pot à corps droit légèrement rétréci en son milieu sur piédouche convexe annelé et cerux. Bourrelet biseauté en bordure du col droit et relativement haut. Renflements en haut et en bas de la panse.
Large cartouche délimité par deux rameaux, peints en bleu, feuillus et parsemés de baies, réunis dans leur partie supérieure autour d'une fleurette à quatre pétales jaunes et dans leur partie inférieure par un noeud à rubans. En bordure du pied, une bande bleue au tracé irrégulier.
voir aussi : Série de 20 pots appartenant au même ensemble de pharmacie (inv. 517, n° 2007.0.2462 à 2007.0.2481)
France, Rhône, Lyon (lieu de création), France, Rhône, Lyon, hôpital de La Charité, apothicairerie (lieu d'utilisation)
Le pot canon est un récipient à usage pharmaceutique qui repose souvent sur un piédouche. Ce pot, apparu au cours du XVIIe siècle, contenait généralement des mélanges de corps gras et de substances résineuses : baumes, onguents, remèdes à base de miel ou de sirop (opiats et électuaires).
propriété de l'établissement public, ancien fonds, Lyon, musée des hospices civils de Lyon, classé MH
1935
Apothicairerie de la Charité ; Pharmacie - apothicairerie - Charité
Cité Internationale de la Gastronomie de Lyon, Apothicairerie de la Charité, 19/10/2019
LEMERY François, Pharmacopée universelle, Paris, De Saint et Saillant, 1764, p. 696 ; BEAUME Antoine, Élémens [sic] de pharmacie théorique et pratique : contenant toutes les opérations fondamentales de cet art, Paris, Chez Samson, 1773, p. 618 ; VITET Louis, Pharmacopée de Lyon, ou Exposition méthodique des médicaments simples et composés, de leurs caracteres, de leurs vertus, de leur preparation et administration, et des espèces de maladies où ils sont indiqués, Lyon, Frères Perisse, 1778, p. 541 ; DORVAULT François, L'officine ou répertoire général de pharmacie pratique, Paris, Asselin & Houzeau, 1886, p. 469, p. 678 ; CHAMBONNET François, Les faïences pharmaceutiques conservées dans les établissements hospitaliers de la région lyonnaise, université de Lyon 1, thèse de doctorat en pharmacie, 1978 (année de soutenance), p. 29, n° 48 ; FAKRI-SFEIR Liliane, "Le XVIe siècle, par les Italiens au goût de l'Italie", Les faïences de pharmacie lyonnaises au musée des hospices civils de Lyon (XVIe-XIXe siècles), 1994, p. 8 ; RUCH-JANIN Cécile, Histoire de l'hôpital de la Charité de Lyon et de son apothicairerie, université de Lyon 1, thèse de doctorat en pharmacie sous la direction de François Locher, 1995 (date de soutenance), p. 131