RF 3976
Le Duc de Bordeaux (Henri, Charles, Ferdinand, Marie, Dieudonné, futur comte de Chambord) (Paris, 1820-Frohsdorf, 1883)
Livourne (Italie), 1799 ; Florence, 1886 sculptrice française, représentante majeure du style troubadour.Son oeuvre a eu une grande influence sur des auteurs romantiques comme Alfred de Musset et Alexandre Dumas et elle annonce le préraphaélisme.Elle est la fille d'Alexandre de Fauveau, d'une famille de finance anoblie par charge de secrétaire du roi quatre génération auparavant, installé peu avant la Révolution en Italie où il s'est marié avec Anne, fille de Jean de La Pierre, receveur des douanes à Rouen et de Marie-Ange Palvert, qui lui donne quatre enfants, dont Félicie est l'aînée.Sa tante Constance de La Pierre, née le 4 janvier 1776 à Rouen est artiste-dessinateur, élève de Jacques-Antoine-Marie Lemoine à Rouen. Elle passe son enfance en Italie à Florence. Arrivée en France sous la Restauration, elle fréquente le salon de la duchesse de Berry qui a le même âge qu'elle, et décide d'être artiste. Elle apprend la sculpture en autodidacte avec son frère cadet Hippolyte de Fauveau qui est aussi sculpteur et qui eut comme maîtres Louis Hersent (1777-1860) et Bernard Gaillot (1780-). Proche du peintre Ary Scheffer, Félicie de Fauveau a trouvé son inspiration dans sa passion pour le Moyen Âge. Étant, avec Marie d'Orléans, l'une des pionnières comm e sculpteur femme, elle expose au Salon de 1827. Alexandre Dumas visite le Salon de 1827 et s'émeut devant un de ses bas-reliefs, Le Meurtre de Monaldeschi. La pièce du dramaturge de vingt-cinq ans, inspirée de cette tragique histoire, est définitivement reçue au Théâtre-Français à peine six mois plus tard. Son groupe en bas-relief Christine à Fontainebleau lui a valu de vifs éloges de Stendhal. Son 'Monument à Dante', conçu avant 1830 et sculpté de 1830 à 1836, préfigure la 'Porte de l'Enfer' d'Auguste Rodin. Elle participe à l'insurrection royaliste dans l'Ouest de la France en 1832 avec Félicie de Duras, marquise de Larochejacquelin. Elle est condamnée à sept mois de prison, puis à la déportation. Elle se réfugie en 1834 à Florence où elle rencontre les Hanski, puis Honoré de Balzac
féminin
France
1840
diam. 17.5 ; ép. 4.2
inscription, daté
à gauche : FLORENCE ; à droite : MDCCCXL : 1840
1820 né ; 1883 mort
propriété de l'Etat, musée du Louvre département des Sculptures
1933 entrée matérielle avant
oeuvre non inscrite sur l'inventaire lors de son entrée au musée du Louvre ; inventoriée pour régularisation en 1986
cat. 1833, n°1813 ; cat. Sculpt. fr. t. II Ren. et Temps modernes, Paris, 1998, vol. I, p. 369