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    POP | Plateforme ouverte du patrimoineMosaïque de la chasse

    Mosaïque de la chasse

    Notice joconde M5052000117
    Référence de la notice
    M5052000117
    Nom de la base
    Collections des musées de France (Joconde)
    Date de création
    17 novembre 2003
    Date de mise à jour
    1 décembre 2023
    Crédits photographiques
    © Ojéda RG ; © Réunion des musées nationaux - utilisation soumise à autorisation

    Identification du bien muséal

    Numéro d'inventaire
    OA 872
    Domaine
    archéologie ; mosaïque ; romain
    Dénomination
    panneau
    Titre
    Mosaïque de la chasse

    Contexte de création - contexte historique

    Période de création
    1er siècle
    Époque
    romain
    Genèse
    oeuvre en rapport
    Historique
    Un examen détaillé des tesselles montre que cette scène est formée de plusieurs fragments antiques présentant à la fois des réfections malhabiles et des compléments modernes très soignés, dont il est difficile d'apprécier l'étendue. Le gros chien et la tête du sanglier, en particulier, semblent refaits ; cette intervention explique peut-être la disproportion qui existe entre les deux animaux combattants et l'homme placé au-dessus.
    Découverte / collecte
    Italie ; Pompéi ; maison ; fouilles
    Précisions sur la découverte ou la collecte
    Pompéi, vraisemblablement maison des Fleurs VI, 5, 19
    Utilisation / destination
    décor d'architecture

    Description du bien muséal

    Matériaux et techniques
    opus tessellatum (polychrome), pierre, verre
    Mesures
    L. 0.5 - 0.7 cm (tesselles, pour la chasse) ; L. 1 cm - 1.5 cm (pour les coqs) ; L. 244, La. 108 (panneau rectangulaire) ; L. 112, La. 248 (avec le cadre) ; L. 78, La. 33 (panneau des coqs)
    Inscriptions
    inscription concernant la représentation
    Précisions sur les inscriptions
    L'inscription Festus/Cum/Torquato (en trois lignes) ne présente pas de problème de lecture, ni d'authenticité : elle a été citée à plusieurs reprises, mais les interprétations ont divergé, de même que la lecture de l'inscription inférieure qui reste problématique : l'état actuel montre qu'elle n'est pas dans l'axe du panneau et que ses premières lettres, au moins, ont été 'bricolées'.
    Description
    Quelques tesselles de verre bleu, jaune, rouge, vert dans les coqs. Entouré d'un cadre de marbre blanc, lui-même inséré dans le pavement moderne de la rotonde de la galerie des peintures du musée Condé, le panneau antique se compose de plusieurs parties. A l'intérieur d'un filet triple noir sont rassemblées deux scènes distinctes, à l'orientation opposée : la chasse au sanglier avec l'inscription FESTUS CUM TORQUATO, et deux coqs affrontés. A l'extérieur du cadre, une deuxième inscription, décalée par rapport au panneau et en partie refaite, a été lue CAVE TORQUATUM, mais cette lecture reste sujette à caution. Sous l'inscription FESTUS CUM TORQUATO, la scène de chasse se compose d'un chien brun couché, vraisemblablement blessé, d'un chasseur habillé d'une tunique blanche, courte et ceinturée, un couteau suspendu sur son côté gauche. Campé sur ses jambes à demi fléchies, il brandit un bâton de la main droite ; il porte des sandales et son visage a été l'objet d'une réfection malhabile. En dessous, un gros chien noir et blanc, de profil vers la gauche, la tête retournée, mord l'oreille d'un sanglier, de profil vers la droite ; du sang coule sur le pelage de la bête sauvage, rendu dans la même couleur que la gueule du chien. Une ligne de sol accidenté, des rochers et des plantes campent le cadre sauvage de cette scène de chasse. Dans l'autre panneau, de sens opposé, deux coqs multicolores se font face : celui de gauche a la tête baissée vers le sol, tandis que celui de droite se redresse, une patte levée pour tenir un rameau. Est-ce l'issue d'un combat, remporté par le coq de droite, devant lequel le coq vaincu s'incline ?
    Sujet représenté
    scène (chasse, homme, chien, sanglier) ; représentation animalière (coq)
    Précisions sur le sujet représenté
    Le motif du combat de coqs est attesté à la maison du Labyrinthe. Pourquoi alors associer cette scène à celle de la chasse ? En se fondant, entre autres, sur l'exemple de la maison du Labyrinthe, Ph. Bruneau voyait dans ce thème l'expression de la victoire (BRUNEAU 1965). Par comparaison avec le panneau du coq aux grenades du nymphée de Stabies, O. Wattel-de Croizant y voyait un xenion (LAVAGNE, WATTEL-DE CROIZANT 1984, p. 763-764), mais le type de scène ne correspond pas. Les représentations de scènes de chasse (venationes), elles aussi, sont attestées à Pompéi et on peut rapprocher la scène du pavement de Chantilly d'une peinture connue seulement par un dessin du XIXe s. et découverte dans la maison de l'Ancienne chasse (VII, 4, 48) : dans un cadre sauvage, un chasseur attaque un sanglier à l'épieu, aidé par un chien (ZANKER 1988), mais les proportions entre les divers protagonistes y sont naturelles, très différentes de celle du panneau de Chantilly. Le sanglier appartient à une série de représentations bien attestée à Pompéi : dans un groupe de bronze de la maison du Cithariste (I,4,5) l'animal est attaqué par deux chiens (DE CARO 1994, p. 211); de même, en mosaïque, un panneau noir et blanc de la maison au Sanglier I (VIII, 3, 8) le représente attaqué par deux chiens dans un cadre sauvage marqué par des arbustes (CLARKE 1979, p. 9, fig. 6), tandis qu'un sanglier est assis (blessé ?) sur un panneau de la maison au Sanglier II (VIII, 2, 26 : GRIMAL 1992, pl. 24). Toutes ces représentations appartiennent au Ier s. après J.-C. : sur des bases tant stylistiques qu'iconographiques, nous pouvons retenir la même date pour les parties antiques du pavement de Chantilly. Le chien couché, dans le coin supérieur gauche de la scène, a subi des réfections malhabiles, mais sa silhouette est comparable au chien de garde couché dans le vestibule de la maison de L. Caecilius Iucundus V, 1, 26 (CLARKE 1979, p. 11, fig. 9). Le chien central pose davantage de problèmes : nous avons signalé ses proportions étonnantes et, s'il est de la même race que celui de la célèbre mosaïque au chien de garde de la maison du Poète tragique (VI, 8, 5) et a quelques traits comparables, il semble beaucoup devoir à l'intervention d'un mosaïste moderne

    Statut juridique

    Statut juridique
    propriété privée personne morale ; donation sous réserve d'usufruit ; Chantilly ; musée Condé ; interdiction de prêt ou de dépôt
    Date d'acquisition
    1886 date d'acquisition ; 1897 entrée matérielle
    Anciennes appartenances
    achat de la collection du prince de Salerne, 1854 ; Henri d'Orléans duc d'Aumale. Les neuf mosaïques de la collection du duc d'Aumale appartenaient à son beau-père, le prince de Salerne, et ont été acquises en 1854 après la mort de ce dernier. La vente prévue à Naples en 1852 n'eut pas lieu, le duc d'Aumale ayant décidé de racheter la collection entière. On peut distinguer deux séries de panneaux dans cet ensemble : les quatre panneaux d'intérêt majeur (n° 129 à 132) sont actuellement exposés dans les salles du château tandis que cinq autres panneaux sont conservés dans des réserves. Avec le reste de la collection, la première série de mosaïques a quitté la Campanie en 1854 pour suivre le duc d'Aumale en exil en Angleterre, puis cet ensemble est entré en France en 1871. Les panneaux de la seconde série, montés sur des supports solides et encadrés de marbre, avaient été préparés pour devenir des plateaux de table, selon l'usage des XVIIIe-XIXe s. : ils sont désignés comme ' mosaïques de table ' dans les premières listes manuscrites. Après la vente de 1852, ils étaient restés dans une remise du palais de Palerme et sont arrivés à Chantilly en 1882, et ils ont alors été exposés dans la salle du Jeu de Paume.
    Lieu de conservation
    Chantilly ; musée Condé

    Informations complémentaires

    Exposition
    De l'Egypte à Pompéi : le cabinet d'antiques du duc d'Aumale, Chantilly, musée Condé, 5 juin - 9 septembre 2002
    Bibliographie
    LAVAGNE, WATTEL-DE CROIZANT 1984, p. 763-765, fig. 5 ; FIORELLI PAH I,3 p. 12-13 ; I. BRAGANTINI PPM IV, p. 355 et PPM VIII, p. 363 ; Comparaison :Pompéi, maison du Sanglier I, VIII, 3, 8 (BLAKE 1930, p. 99, pl. 26,1) ; maison du Poète tragique (VI, 8, 5 : CLARKE 1979, p. 10-11, fig. 8).Combat de coqs : maison du Labyrinthe, VI, 11, 10 (BLAKE 1930, p. 144 ; PERNICE 1930, p. 179-180). ; Ludovic Laugier, De l'Egypte à Pompéi : le cabinet d'antiques du duc d'Aumale, Ed. Somogy - musée Condé, 2002, p. 97-100

    Voir aussi

    Lien de commande de la photographie
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    Référence de la notice
    M5052000117
    Nom de la base
    Collections des musées de France (Joconde)
    Date de création
    17 novembre 2003
    Date de mise à jour
    1 décembre 2023
    Crédits photographiques
    © Ojéda RG ; © Réunion des musées nationaux - utilisation soumise à autorisation
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    Localisation

    Chantilly ; musée Condé