OA 1157
L. 5
L'épingle est fondue à la cire perdue. Sa tête est décorée d'un buste de femme, vêtu d'une tunique et paré d'un rang de perles. Ce buste émerge d'un culot végétal bagué. Sous la bague, décorée d'une ligne de perles, un second culot opère la transition avec la pointe de l'épingle
faux
Provenance : Italie. Des épingles à cheveux relativement comparables, les comatoria ont été utilisées pendant l'antiquité. En os, en ivoire ou en métal précieux, elles sont cependant décorées soit d'une figure en pied, souvent Vénus, soit d'une tête, mais très rarement d'un buste. La morphologie de l'épingle de Chantilly et son traitement très décoratif la rendent douteuse, malgré sa forte usure.
propriété privée personne morale, donation sous réserve d'usufruit, Chantilly, musée Condé, interdiction de prêt ou de dépôt
1886 date d'acquisition ; 1897 entrée matérielle
succession de la princesse de Salerne, 1881 ; Henri d'Orléans duc d'Aumale
De l'Egypte à Pompéi : le cabinet d'antiques du duc d'Aumale, Chantilly, musée Condé, 5 juin - 9 septembre 2002
Macon, 1907, p. 14 ; Comparaison :Homo Faber, Paris, 2001, p., n° 279 ; Stefanelli, 1992, p. 68, fig. 46, 68 ; Ludovic Laugier, De l'Egypte à Pompéi : le cabinet d'antiques du duc d'Aumale, Ed. Somogy - musée Condé, 2002, p. 133