Église paroissiale
Saint-Sernin
Église paroissiale Saint-Sernin
Nouvelle-Aquitaine ; Corrèze (19) ; Brive-la-Gaillarde ; place Jean-Marie-Dauzier
Brive-la-Gaillarde centre
Brive-la-Gaillarde 1
Jean-Marie-Dauzier (place)
En ville
Cimetière
Haut Moyen Age ; 12e siècle (?)
2e quart 18e siècle
1748
Daté par source
Parties déplacées à : 19, Brive-la-Gaillarde
L'église Saint-Sernin fait partie, avec Saint-Pierre et Saint-Martin, des trois plus anciens lieux de culte de la ville, dont on fait remonter la fondation au premier millénaire, tous situés à proximité d'itinéraires de long parcours. Ce sanctuaire dédié à saint Saturnin de Toulouse a été fondé, sans doute avant la fin du 6e siècle, à proximité du carrefour du Puy Saint-Pierre, où se croisaient la route descendant vers Toulouse et un itinéraire est-ouest vers Bordeaux, puis l'église fut reconstruite sans doute au 12e siècle. Elle est signalée pour la première fois en 1231 dans une bulle du pape Grégoire IX. La paroisse de Saint-Sernin, deuxième en importance après Saint-Martin, fut une paroisse essentiellement rurale, qui ne comptait à la fin du 18e siècle que 900 âmes (Saint-Martin en comptait environ 9000). En 1748, suite à une ordonnance de l'évêque de Limoges datée de 1745 et à la supplique du syndic de l'église, d'importantes réparations sont réalisées : le mur sud de la nef est reconstruit semble-t-il en entier, la charpente est refaite, la couverture en tuiles remplacée par de l'ardoise et le petit cimetière qui l'entourait est clos. On ne sait pas si le renouvellement du mobilier prescrit par l'évêque fut réalisé. L'église reste, jusqu'à la Révolution, le siège de la confrérie des Pénitents noirs qui avait été fondée vers 1606. Entre la fin de 1793 et avril 1794, elle est détruite. Une délibération du conseil de la commune mentionne qu'elle est alors couverte d'ardoises. En 1807, sur son emplacement, une croix de mission est érigée (croix déplacée dans l'enclos de l'école des Frères des Ecoles chrétiennes, avenue Thiers, voir dossier croix de mission, en secteur faubourg). Son emplacement devient place de la Mission puis place de la Halle en 1882. En 1836 on déplaça le siège de la paroisse dans l'ancienne chapelle des Récollets, jusqu'à la construction d'une nouvelle église Saint-Sernin dans le quartier de la gare (voir dossier église Saint-Sernin, secteur faubourg). Des fouilles partielles réalisées en 1979 ont permis de préciser certaines dispositions de l'édifice primitif qui n'excédait pas 9 mètres de longueur sur 4, 5 mètres de largeur, mais n'ont pas permis de restituer très précisément le plan au sol de l'édifice reconstruit sur des proportions plus vastes, sur lequel on sait peu de choses. Du mobilier a été mis au jour, notamment un ensemble de fragments de statues et une colombe eucharistique, déposés au musée municipal Labenche (étudiés dans la base Palissy).
Ardoise
Plan allongé
Le plan au sol, très schématique, figurant sur le plan Massénat, levé entre 1744 et 1750, montre un édifice de plan rectangulaire allongé, à chevet plat, plus large dans sa partie nord-est que dans sa partie sud-ouest, ce qui peut correspondre à l'emplacement d'une série de chapelles latérales implantées au côté nord. Aucun document ne permet de restituer l'édifice en élévation.
Détruit
IM19001243 ; IM19001244 ; IM19001242 ; IM19001241 ; IM19001248 ; IM19001245 ; IM19001246 ; IM19001247
1996
(c) Région Nouvelle-Aquitaine, Inventaire général du patrimoine culturel
2002
Chavent Martine
Dossier individuel
Région Nouvelle-Aquitaine, Maison de la Région - Service du Patrimoine et de l’Inventaire, site de Limoges - 27, boulevard de la Corderie - CS 3116 - 87031 Limoges Cedex 1 - 05 55 45 19 00