Église paroissiale
Saint-Jean-Baptiste
Église paroissiale Saint-Jean-Baptiste
Occitanie ; 46 ; Aujols
Lot
Lalbenque
2011 B01 266
En village
Limite 12e siècle 13e siècle ; 4e quart 19e siècle
Limite 15e siècle 16e siècle
L'église d'Aujols était à la collation de l'évêque, excepté de la fin du 14e siècle à 1475, où la paroisse est possédée par les Larroque-Toirac ; d'abord prieuré dépendant du chapitre de la cathédrale, elle est donnée en 1611 au collège des jésuites de Cahors par l'évêque Siméon de Popian (Clary, 1986). La travée surmontée d'une tour qui subsiste de l'église romane peut être datée de la fin du 12e siècle ou du début du 13e siècle. L'église a été agrandie vers l'est sur un plan en croix grecque, dans le 4e quart du 19e siècle, sous l'impulsion des curés Cyprien Doucet (1868-1881) et Roquetanière (1881-1907) (Clary, 1986) ; une nouvelle façade a été construite à l'ouest et la tour a été surélévée de deux niveaux, dont la claire-voie a sans doute été inspirée par le beffroi ajouté par Viollet-le-Duc à l'ancien hôtel de ville de Saint-Antonin-Noble-Val (Tarn-et-Garonne). Les vitraux sont signés de Gibert, de Montauban. L'édifice conserve un monument funéraire des environs de 1500, probablement remonté, qui porte l'inscription "Ibi moratur Ihc" sous un écu à trois fleurs de lys.
Calcaire ; pierre de taille ; moellon ; enduit
Tuile creuse ; tuile mécanique
1 vaisseau
Voûte en berceau plein-cintre ; fausse voûte en berceau brisé ; fausse coupole en pendentifs
Toit à deux pans ; croupe ; pignon découvert ; toit en pavillon
De l'église romane n'a été conservée qu'une travée barlongue surmonté d'une tour dont les parties supérieures d'origine ne sont pas connues ; une cage d'escalier de plan carré est accolée au sud, à laquelle donne accès une porte couverte en plein cintre, selon une disposition qui existait sans doute aussi au Montat ; le positionnement de la fenêtre étroite, à ressaut intérieur, de l'élévation sud tient compte de la présence de l'escalier. Cette travée n'était donc pas une croisée de transept, mais une travée qui précédait le choeur, placé à l'est, qui a disparu ainsi que la nef qui se développait vers l'ouest et rejoignait peut-être le château voisin. Cette travée d'avant choeur n'est pas couverte d'une coupole mais d'une voûte en berceau plein cintre qui retombent sur des arcs latéraux qui amaigrissent les murs ; les arcs ouest et est ont un tracé brisé. Les quatre arcs retombent sur des colonnes engagées sur dosserets. Il n'est pas sûr que l'archivolte conservée dans l'élévation nord soit celle d'un portail. L'aménagement de la route a imposé au 19e siècle d'agrandir l'église vers l'est, avec une nef, un transept dont la croisée est couverte en coupole, et un chevet plat de style néo-roman, comme la façade reconstruite à l'ouest. La tour a été armée de créneaux et surélevée d'un beffroi de deux niveaux.
Sculpture
Ornement végétal ; ornement animal ; armoiries ; rose
Les corbeilles des chapiteaux portent de grandes feuilles d'eau, de grandes palmettes retombantes, ou une couronne de feuilles étroites dont les extrémités sont chargées d'une boule, sous un abaque à petites têtes animales qui, sur un autre chapiteau, crachent un rinceau feuillagé.£Le monument funéraire est orné de roses et de bâtons écotés ; armoiries non identifiées : de (...) à trois fleurs de lis de (...).
IM46207963 ; IM46205275 ; IM46205276 ; IM46205277 ; IM46205278 ; IM46205279 ; IM46205280 ; IM46205281 ; IM46205282 ; IM46205283 ; IM46205284 ; IM46205285 ; IM46205286 ; IM46205287 ; IM46205288 ; IM46205289 ; IM46205290 ; IM46208023
À signaler
Propriété de la commune
2006
(c) Inventaire général Région Occitanie ; (c) Conseil départemental du Lot
2011
Séraphin Gilles ; Scellès Maurice
Dossier individuel
Conseil régional Occitanie - Direction de la Culture et du Patrimoine - Service Connaissance et Inventaire des Patrimoines 22, bd Maréchal Juin 31406 Toulouse cedex 9 - Espace Capdeville, 417 Rue Samuel Morse, 34000 Montpellier - 05.61.39.62.47