Église paroissiale
Saint-Jean
Église paroissiale Saint-Jean
Nouvelle-Aquitaine ; Lot-et-Garonne (47) ; Trémons
Penne-d'Agenais
1830 B1 94 ; 2003 ZB 58
En village
Cimetière
12e siècle (? ; détruit) ; 16e siècle (?) ; 3e quart 19e siècle
4e quart 19e siècle
1859
Daté par source
Attribution par source
Dans le procès-verbal de visite du vicaire Jean de Vallier en 1551, l'église apparaît sous le vocable Saint-Pierre et en 1601, l'évêque Nicolas de Villars la présente comme un prieuré-cure. A cette date, l'église est découverte, à l'exception d'une voûte couvrant le maître-autel. En 1666, elle est dite "bien bâtie" par le curé, et en 1668 décrite par l'évêque Claude Joly "longue de 20 pas, large de 8, son choeur voûté". La dédicace à saint Jean vient sans doute d'une confrérie de Saint-Jean-Baptiste mentionnée en 1601 ; en 1666, seul un autel secondaire est consacré à la nativité de Saint-Jean-Baptiste. L'évêque Saléon la désigne quant à lui sous le vocable Saint-Martin en 1733. Selon l'architecte Léon Vigier et le chanoine Durengues, l'édifice recelait des parties romanes, oblitérées lors de sa restauration. L'examen du bâti montre des parties anciennes, en particulier dans le mur nord de la nef, peut-être du 16e siècle (trace d'anciennes baies en arc plein-cintre). L'ensemble de l'édifice a été restauré au cours du 19e siècle. Une première campagne vers 1825 a porté essentiellement sur la rénovation intérieure, sur un devis du maître-maçon Jean Dupain. En 1859, l'église menaçant ruine, l'architecte Vigier est chargé de dresser un projet complet de restauration, mais les travaux sont toujours en attente en 1863 malgré la dégradation de l'édifice. Le projet, augmenté de travaux supplémentaires, est finalement mis en oeuvre en 1865-1868 : il comprend la reconstruction du choeur, l'établissement de contreforts, l'allongement de la nef, la création d'une voûte, la construction d'une chapelle, du clocher et de la sacristie (une plaque commémorative est conservée dans l'édifice). En 1897, le presbytère adossé au mur sud de la nef est détruit sur un projet de l'architecte Adolphe Gilles ; 3 nouvelles fenêtres sont alors percées en vis à vis des fenêtres du mur nord et 2 contreforts sont établis, par l'entrepreneur Albugues, en 1899. Le cimetière du côté nord a été désaffecté à une date indéterminée.
Calcaire ; pierre de taille ; moellon ; appareil mixte
Tuile creuse
Plan en croix latine
1 vaisseau
Voûte en berceau plein-cintre ; cul-de-four
Toit à longs pans ; pignon découvert ; croupe ronde ; croupe ; flèche en maçonnerie ; flèche polygonale
Peinture (étudiée dans la base Palissy)
IM47003448 ; IM47003458 ; IM47003453 ; IM47003459 ; IM47003460 ; IM47003461 ; IM47003456 ; IM47003452 ; IM47003463 ; IM47003462 ; IM47003449 ; IM47003454 ; IM47003455 ; IM47003450 ; IM47003451 ; IM47003457
À signaler
Propriété de la commune
2003
(c) Région Nouvelle-Aquitaine, Inventaire général du patrimoine culturel
2003
Beschi Alain
Dossier individuel
Région Nouvelle-Aquitaine - Service du Patrimoine et de l’Inventaire, site de Bordeaux - 5, place Jean-Jaurès 33000 Bordeaux - 05 57 57 72 37