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Plateforme ouverte du patrimoine

Église paroissiale Saint-Symphorien

Désignation

Dénomination de l'édifice

Église paroissiale

Vocable - pour les édifices cultuels

Saint-Symphorien

Titre courant

Église paroissiale Saint-Symphorien

Localisation

Localisation

Occitanie ; 82 ; Montauban ; Léojac (route de)

Aire d'étude pour le domaine Inventaire

Montauban campagne

Canton

Montauban 2

Lieu-dit

Léojac

Adresse de l'édifice

Léojac (route de)

Références cadastrales

2010 H 259

Milieu d'implantation pour le domaine Inventaire

En village

Partie constituante non étudiée

Cimetière

Historique

Siècle de la campagne principale de construction

3e quart 17e siècle

Siècle de campagne secondaire de consctruction

19e siècle ; 20e siècle

Description historique

Il semble, si l'on en croit le chanoine Gayne, que la paroisse de Léojac ait une origine ancienne. L'abside de l'église actuelle pourrait reposer sur des éléments appartenant à un édifice mérovingien. Cet église dédiée très tôt à saint Symphorien est restituée à l'abbaye de Montauriol en 1215 par l'évêque de Cahors, Guillaume de Cardaillac et devient alors le siège d'un prieuré. La cure, bien que relevant du diocèse de Cahors était à la présentation de l'évêque de Montauban. Ruinée par les Calvinistes en 1561, elle fut rapidement restaurée et connaît un projet de reconstruction dès 1609. Toutefois, l'édifice est encore mentionné comme non encore couvert en 1653. On connaît plusieurs projets destinés à transférer l'église sur un autre emplacement. Un projet de 1865 envisageait de reconstruire l'église au centre de la commune de Léojac-et-Bellegarde mais l'évêque s'opposa au projet. L'église est probablement réparée à cette époque et dotée de son mobilier. En juillet 1927, l'abbé Garibaud est nommé curé de la paroisse. Peu satisfait de l'état de l'édifice, il envisage la construction d'un nouvel édifice et dresse, dans l'almanach catholique de la même annéen un constat assez peu flatteur de l'église qui "située dans un bas-fond humide et malsain, avec ses murs bas et crevassés, sans chapelle latérale, est un des moindres de la région montalbanaise. Elle ne reçoit la lumière que d'un côté, par des fenêtres étroites, avec son plafond bas et délabré, le gris de ses murs vétustes, elle constitue la demeure trop indigne du Maître de la Terre et des Cieux... ". Il projette alors la construction d'une nouvelle église mais cette dernière restera inachevée. La couverture a fait l'objet de réparations au début des années 2000. L'intérieur a bénéficié de travaux à une époque récente.

Description

Matériaux du gros-œuvre

Brique crue ; brique ; enduit

Matériaux de la couverture

Tuile creuse mécanique

Typologie de plan

Plan allongé

Description de l'élévation intérieure

1 vaisseau

Typologie du couvrement

Voûte d'ogives

Partie d'élévation extérieure

Élévation ordonnancée sans travées

Typologie de couverture

Toit à longs pans

Emplacement, forme et structure de l’escalier

Escalier intérieur : escalier en équerre ; en charpente

Commentaire descriptif de l'édifice

L'abside repose sur des substructions en petit appareil de forme allongée, qui s'appuient sur le tuf de la roche. Les murs sont construits en brique disposées en assises régulières pour ce qui concerne les encadrements des baies et sur les chaînages d'angle. La brique cuite, associée à la terre crue et à des éléments de pierre noyés dans du mortier permet le remplissage des murs recouverts d'un enduit extérieur épais. L'église s'organise selon un plan rectangulaire. Elle comprend une nef plafonnée suivie d'un chour carré, flanqué de deux chapelles voûtées d'ogives et terminé par une abside semi-circulaire. L'abside semi-circulaire a perdu sa voûte d'origine en cul de four. La sacristie est accolée à l'abside sur le flanc est. A l'ouest, une tribune occupe le fond de l'église et surmonte la porte d'entrée, précédée d'un porche qui se couronne d'un petit clocher mur terminé en accolade. Le sol de l'église est couvert d'un carrelage de terre cuite ancien. L'ensemble de l'édifice est couvert d'un toit à longs pans garni de tuiles creuses mécaniques. Le cimetière jouxte l'église sur le flanc nord. Le presbytère jouxte le flanc sud de l'église.

Technique du décor des immeubles par nature

Peinture ; vitrail

Indexation iconographique normalisée

Ornement à forme végétale ; ornement à forme géométrique ; ornement à forme architecturale ; entrelacs ; pilastre

Description de l'iconographie

Le décor se concentre sur les voûtes du choeur et des chapelles latérales. Les motifs de rinceaux en grisaille se détachent sur fond bleu. Le décor architectural imite des pilastres cannelés dans le choeur et un faux appareil de pierres.

État de conservation (normalisé)

Mauvais état

Protection et label

Référence aux objets conservés

IM82100177 ; IM82100178 ; IM82100179 ; IM82100522 ; IM82100523 ; IM82100524 ; IM82100567 ; IM82100568 ; IM82100569 ; IM82100734

Intérêt de l'édifice

À signaler

Statut juridique

Statut juridique du propriétaire

Propriété de la commune

Références documentaires

Date de l'enquête ou du dernier récolement

2010

Date de rédaction de la notice

2010

Noms des rédacteurs de la notice et du dossier

Chabbert Roland

Cadre de l'étude

Typologie du dossier

Dossier avec sous-dossier

Adresse du dossier Inventaire

Conseil régional Occitanie - Direction de la Culture et du Patrimoine - Service Connaissance et Inventaire des Patrimoines 22, bd Maréchal Juin 31406 Toulouse cedex 9 - Espace Capdeville, 417 Rue Samuel Morse, 34000 Montpellier - 05.61.39.62.47