Cité-jardin dite cité Jules-Nadi

Dénomination de l'édifice

Urbanisme et espaces aménagés ; secteur urbain ; secteur urbain concerté ; lotissement

Titre courant

Cité-jardin dite cité Jules-Nadi

Localisation

Auvergne-Rhône-Alpes ; Drôme (26) ; Romans-sur-Isère ; avenue du Maquis

Adresse de l'édifice

Maquis (avenue du)

Siècle de la campagne principale de construction

20e siècle

Siècle de campagne secondaire de consctruction

20e siècle

Année(s) de(s) campagne(s) de construction

1925 ; 1928

Auteur de l'édifice

Description historique

Au début des années 1920, la Ville de Romans-sur-Isère doit faire face au problème du logement de la population ouvrière sensible à la crise économique. Jules Nadi, socialiste en place à la mairie depuis 1919 prévoit un vaste plan d’urbanisme pour l’expansion de la ville. Dans une délibération du Conseil Municipal du 28 novembre 1920, la commune demande la création d’un Office Municipal des Habitations à Bon Marché qui lui permettrait de souscrire des emprunts. Le premier conseil d’administration se tient le 5 octobre 1921. Très vite, la décision de construire une cité-jardin à l’extérieur de la ville est prise. L’emplacement est fixé au nord-est de la ville entre la voie ferrée et la route de Grenoble. L’établissement des plans est confié à l’architecte Michel Fournier. La pose de la première pierre de la cité a lieu le 11 octobre 1925 en présence du ministre du travail et de l’hygiène Mr Durafour. Le 28 octobre 1928, la Cité jardin est inaugurée par Mr Loucheur, ministre du travail. La même année, Jules Nadi meurt et son nom est définitivement attaché à la Cité pour laquelle il avait œuvré. A l’origine un immeuble coopératif de logements était prévu mais il n’a pas été construit. A son emplacement, on a édifié une école (en deux phases). Elle a été ouverte en 1930 avec 160 élèves. Dans les années 1950, d’autres villas et des immeubles ont été construits autour de la cité. Entre 1986 et 1993, une première phase de réhabilitation (à la charge des locataires) permet d’installer des salles de bain, le chauffage central, des menuiseries en PVC, et de mettre aux normes les installations électriques (moyennant des baisses de loyer). Depuis 1999, une nouvelle opération de réhabilitation s’attache à améliorer les extérieurs. Les façades ont été ravalées et ont reçu un enduit gratté permettant une meilleure étanchéité ainsi qu’une protection contre les fissures. Les couvertures ont été remplacées ce qui a permis d’intervenir sur l’isolation thermique. Les clôtures ont également été refaites. Au recensement de 1931, il y avait 477 habitants dont 210 enfants pour 114 logements. Parmi les chefs de famille, 57 était des employés en chaussure, 7 des cordonniers et 2 des tanneurs. Aujourd’hui, la population est plus âgée, il y a de moins en moins d’enfants du quartier dans l’école. L’ensemble des logements de la cité appartient à la société HLM Habitat Pays de Romans.

Commentaire descriptif de l'édifice

La cité-jardin Jules Nadi compte 117 logements, répartis dans 46 maisons, en 1928. Il s’agit de petits pavillons entourés de jardins et desservis par de larges voies. Il n’y a pas d’impasse mais, il existe des renfoncements en arc de cercle au centre desquels sont aménagés des petites places gazonnées. Les maisons sont mitoyennes, les clôtures sont soit des haies, soit des barrières basses. Chaque maison dispose de deux jardins : un sur le devant, très étroit, qui est décoratif et l’autre, sur l’arrière, plus profond, est utilisé comme potager. Il y a 31 maisons soit doubles soit jumelées, 7 de forme allongée comprenant 3 logements, 6 maisons avec 4 logements et 2 maisons comprenant 5 logements. A l’exception des maisons jumelées, elles sont toutes symétriques. Au centre de la Cité, une grande place a été aménagée.

Date de label

2003

Date de l'enquête ou du dernier récolement

2020

Noms des rédacteurs de la notice et du dossier

Duperray-Millaud Bénédicte

Cadre de l'étude

Typologie du dossier

Dossier individuel