Église Notre-Dame-du-Léman

Dénomination de l'édifice

Architecture religieuse ; édifice religieux ; édifice religieux chrétien ; église

Titre courant

Église Notre-Dame-du-Léman

Localisation

Auvergne-Rhône-Alpes ; Haute-Savoie (74) ; Thonon-les-Bains ; route d’Évian

Adresse de l'édifice

Évian (route d')

Siècle de la campagne principale de construction

20e siècle

Siècle de campagne secondaire de consctruction

20e siècle

Année(s) de(s) campagne(s) de construction

1933

Auteur de l'édifice

Description historique

Une petite chapelle dédiée à Saint-François-de-Sales existait déjà depuis plusieurs siècles à Vongy sur la commune de Thonon-les-Bains. Devenue trop petite, vers 1922 le projet de construction d’une nouvelle église prend forme. L’architecte Maurice Novarina est chargé de l’établissement des plans. Il s’agit de sa première église. Le premier coup de pioche est donné le 1er mai 1930 par le TRP Pernin, supérieur provincial des Oblats de Saint-François-de-Sales, le second par le Père Ambroise, desservant la petite chapelle de Vongy. Le 2 juillet 1933, Monseigneur de la Villerabel bénit la première pierre. C’est également lui qui bénit solennellement la nouvelle église le 10 juin 1935. La bénédiction des cloches a lieu le 14 juin 1936 et celle des orgues le 11 novembre de la même année. Enfin, le 23 avril 1946, Monseigneur Cesbron, successeur de Monseigneur de la Villerabel, consacre officiellement l’église Notre-Dame-du-Léman. La charpente est l’œuvre des ateliers Carrier à Thonon. Les mosaïques sont de l’artiste Maumejean de Paris qui a également participé à la réalisation des vitraux avec M. Bessac, maître verrier de Grenoble.

Commentaire descriptif de l'édifice

L’église Notre-Dame-du-Léman est construite en béton et entièrement recouverte d’un parement de pierre bleue des Allinges, en blocs équarris à joints bleutés apparents. Elle présente un plan en croix latine. Elle est couverte d’un toit à deux pans terminé par une croupe ronde au-dessus de l’abside semi-circulaire, et par un pignon couvert sur la façade opposée. Le porche, porté par des colonnes cylindriques, est couvert latéralement par l’égout retroussé du toit et par un appentis en façade interrompu par le toit à deux pans couvrant l’entrée ouverte par un arc en lancette, arc qui est repris dans tout l’édifice (voûte de la nef, baies…). Le déambulatoire est couvert d’un appentis épousant la forme semi-circulaire de l’abside. Ce déambulatoire est percé de baies en forme d’arc en lancette. L’ensemble de la couverture est en tuiles plates brunies. Chacune des façades latérales de la nef est animée par la présence de trois pignons de lucarne couverts par des toits à deux pans. Un quatrième se trouve aux extrémités des bras du transept. Enfin, dans l’axe du bâtiment, une flèche carrée, à cheval sur la ligne de faîte coiffe le clocher. La nef à vaisseau unique, présente une charpente en chêne de Hongrie en arc brisé portée par des arcs doubleaux en béton. La courbe de la voûte prend naissance à hauteur d’homme et s’élève au joint de faîte à 14 mètres de haut. Les confessionnaux sont encastrés dans le mur de part et d’autre de l’entrée principale. L’église est richement décorée, en particulier de mosaïques : une mosaïque d’or représentant la Stella Matutina dans l’atrium, une mosaïque dans le chœur, des mosaïques ornant le chemin de croix, et par des vitraux représentant des scènes profanes couronnées par la Vierge. Enfin, le mur pignon de la façade est décoré d’un immense claustra triangulaire en béton composé de cabochons et de dalles taillées, teintées dans la masse dans les tons de rouge royal de Bourges pour la croix et de bleu mâtin pour le reste.

Date de label

2007

Date de l'enquête ou du dernier récolement

2020

Noms des rédacteurs de la notice et du dossier

Duperray-Millaud Bénédicte ; Chabal Anne-Sophie

Cadre de l'étude

Typologie du dossier

Dossier individuel